Le DataHub est solution de collecte des données multi-sources. Elle offre une série de logiciels simples à utiliser capable de saisir les formulaires avec ou sans internet sur tout support (mobile, tablette, ordinateur), de centraliser, sauvegarder, sécuriser les données niveau serveur et de restituer l’information via des tableaux de bord hautement personnalisables.
Le DataHub en plus d’avoir sa propre application de collecte de données (Trafic) est compatible avec les solutions open source existantes (ODK, KoBo ToolBox, Enketo) tout en comblant leurs faiblesses
Une étude longitudinale est une étude résultant du suivi d’une population ou d’un phénomène dans le temps en fonction d’un événement de départ. L’objectif de la recherche longitudinale est de cartographier un développement sur une période spécifique. Une comparaison peut être faite entre la mesure de début et de fin (et des mesures intermédiaires) d’un phénomène particulier. Ainsi, l’étude longitudinale s’oppose conceptuellement à l’étude transversale qui s’intéresse à un phénomène à l’instant T. Cf https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89tude_longitudinale
Épidémiologie et Suivi longitudinal
L’un des thèmes précédement abordé dans l’un de nos articles était en relation avec la surveillance épidémiologique cf https://www.cloudlyyours.com/2020/09/21/surveillance-epidemiologique-et-outils-digitaux/
Le suivi longitudinal est une observation répétée dans le temps d’un phénomène et/ou d’un d’échantillon d’individus. Le but de cette observation récurrente est de pouvoir analyser l’évolution au fil du temps.
Les cohortes épidémiologiques actuelles peuvent inclure des centaines de milliers de sujets qui sont suivis pendant des décennies. Pour la constitution et le suivi de ces mégacohortes, la France dispose d’un atout potentiel : les bases de données médicosociales nationales hospitalières, de l’Assurance maladie, des retraites et des causes de décès. Elles offrent de nombreux avantages : exhaustivité de la population, absence de perdus de vue pendant le suivi, données souvent fiables. Cependant, des problèmes de validité des données médicales se posent et nécessitent un important travail de réflexion méthodologique, de contrôle et de validation de données. Il reste également de nombreux problèmes légaux et techniques à résoudre.
La cohorte épidémiologique est un type d’enquête dont le principe est le suivi longitudinal, à l’échelle individuelle, d’un groupe de sujets. Il faut distinguer les cohortes de malades souffrant d’une pathologie particulière et les cohortes en population générale. Les premières, dont l’objectif est d’étudier l’évolution d’une maladie, incluent un nombre souvent restreint de sujets (quelques milliers ou dizaines de milliers pour les plus importantes) habituellement recrutés en milieu médical. Les données recueillies sont très détaillées et incluent notamment des investigations biocliniques approfondies. Les secondes sont établies par rapport à la population générale, . Elles s’intéressent aux causes des maladies, particulièrement les maladies plurifactorielles aux déterminants environnementaux et génétiques multiples. Ces cohortes doivent inclure et suivre, souvent pendant des décennies, de très vastes échantillons pour lesquels sont recueillies de façon prospective des données personnelles, de mode de vie, sociales, professionnelles et environnementales, et qui s’accompagnent de biobanques. L’un de nos articles a d’ailleurs fait cas de la sécurité de ces données personnelles cf https://www.cloudlyyours.com/2020/09/29/comment-garantir-la-securite-des-donnees/
Dans un contexte épidémiologique, les bases de données peuvent faire l’objet d’utilisations très diversifiées. En effet, si les bases de données d’origine administrative, utilisées de façon isolée, sont insuffisantes pour répondre à la majorité des questions posées par les épidémiologistes, elles offrent de nombreux avantages : une quasi exhaustivité de la population cible ; et par conséquent une absence de biais de sélection et des effectifs immenses pour certaines analyses , une quasi absence de perdus de vue pendant le suivi, et des données parfois plus fiables que celles obtenues par déclaration pour certaines informations (comme les consommations de soins ou la carrière professionnelle, par exemple). Couplées à des enquêtes auprès des personnes, les bases de données de type administratif peuvent apporter des solutions satisfaisantes à divers problèmes courants en épidémiologie : traçage des sujets au cours du suivi de cohortes, y compris pendant une très longue durée ; acquisition permanente de données d’intérêt, ce qui permet le suivi de nombreux problèmes ; validation de données de déclaration ; analyse des biais de participation à toutes les étapes (inclusion et suivi).
Ce qu’il faut retenir: Le suivi longitudinal donne vie aux enquêtes longitudinales qui permettent d’étudier dans le temps l’évolution d’un phénomène ou d’une maladie sur un groupe d’individus.
Les apports , atouts et limites du suivi longitudinal
Les apports
Les suivis longitudinaux de population fournissent d’une manière générale des données d’excellente qualité pour plusieurs raisons :
– les événements, enregistrés à chaque passage, sont datés de manière précise, et ce d’autant plus que les passages sont rapprochés ;
– les omissions d’événements sont minimisées par la fréquence des passages, surtout dans le cas d’événements éphémères et facilement oubliés (ou tus). L’enregistrement ne fait appel à la mémoire des enquêtés que sur une courte période (intervalle entre deux passages). Ceci est particulièrement vrai pour les décès pré-coces, les mort-nés et les avortements par exemple ;
– les fausses déclarations sont réduites par les tests de cohérence qui peuvent se faire sur le terrain, au moment de l’enquête (les enquêtes se font en général sur la base des informations déjà enregistrées). Par exemple, une femme enceinte lors d’un passage devra déclarer l’issue de sa grossesse au bout d’un certain nombre de mois (naissance vivante, mort-né, avortement, spontané ou provoqué, ou décès précoce). Un article consacré aux différentes méthodes de collecte de données a été précédemment publié cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/23/les-methodes-de-collecte-de-donnees/
Les atouts
Les limites
Les limites des suivis longitudinaux sur une population résident surtout dans le fait que l’observation soit restreinte à une fenêtre spatio-temporelle. On observe des individus sur une période et dans un espace donné. On ne sait rien des événements qu’ils ont vécus avant l’entrée dans le champ d’observation ou au cours d’éventuelles sorties. Pour pallier ce problème, on utilise les techniques des enquêtes rétrospectives pour retracer certains événements (histoire génésique, histoire matrimoniale, …). Par ailleurs, lorsque les individus sortent du champ d’observation, on n’enregistre plus aucun événement les concernant .
Nous partageons avec vous un cas pratique sur le Suivi longitudinal de profils d’adaptation en santé mentale chez des élèves de niveau primaire cf
https://www.researchgate.net/publication/236026044_Suivi_longitudinal_de_profils_d’adaptation_en_sante_mentale_chez_des_eleves_de_niveau_primaire
Ce qu’il faut retenir: Le suivi longitudinal présente bien des avantages pour l’avancée de la médecine.Grâce à l’analyse des données recueillies sur une longue pèriode, l’on parvient à mieux maîtriser l’évolution de certains phénomènes ou maladies. Malgré ses quelques limites, il représente un atout plus que considérable.
Les enquêtes téléphoniques , de manière générale, sont l’une des méthodes utilisées pour la collecte de données à diverses fins (enquêtes de satisfaction, sondage etc…). Mais le Random Digit Dialing, qu’a t-il de particulier? Et comment révolutionne t-il les enquêtes téléphoniques?
Définition et utilisation de la méthode Random Digit Dialing
Selon Wikipedia, le Random Digit Dialing « est une méthode de sélection des personnes à impliquer dans des enquêtes statistiques téléphoniques en générant des numéros de téléphone au hasard ». La composition aléatoire des chiffres présente l’avantage d’inclure des numéros non répertoriés qui seraient manqués si les numéros étaient sélectionnés dans un annuaire téléphonique. Dans les populations où le taux de possession d’un téléphone est élevé, cela peut être un moyen rentable d’obtenir une couverture complète d’une zone géographique.
Le RDD est largement utilisé pour les enquêtes statistiques, y compris les sondages d’opinion électorale et la sélection de groupes témoins expérimentaux.
Lorsque la zone de couverture souhaitée correspond assez étroitement aux codes de pays et aux indicatifs régionaux, des chiffres aléatoires peuvent être choisis dans les indicatifs régionaux souhaités. Dans les cas où la région souhaitée ne correspond pas aux indicatifs régionaux (par exemple, les circonscriptions électorales), les enquêtes doivent s’appuyer sur des bases de données téléphoniques et aussi sur des informations d’adresse auto-déclarées pour les numéros non répertoriés. L’utilisation croissante des téléphones mobiles (bien qu’il existe actuellement des techniques qui permettent l’infusion de téléphones sans fil dans la base d’échantillonnage RDD), la portabilité des numéros et la VoIP ont commencé à réduire la capacité du RDD à cibler des zones spécifiques dans un pays et à atteindre une couverture complète. Cf https://en.m.wikipedia.org/wiki/Random_digit_dialing
Ce qu’il faut retenir: Le RDD est une méthode à laquelle on fait de plus en plus recours dans le cadre d’enquêtes nécessitant des données quantitatives pour un périmètre d’exploitation plus large.
Fonctionnement de la méthode Random Digit Dialing
La numérotation aléatoire (RDD) est une méthode d’échantillonnage probabiliste qui fournit un échantillon de ménages, de familles ou de personnes grâce à une sélection aléatoire de leurs numéros de téléphone. Pour simplifier l’explication, la personne est utilisée comme unité finale d’analyse.
Le matériel se généralise à d’autres pays avec une infrastructure de ligne fixe établie. Aux États-Unis par exemple, il n’existe pas de base de sondage permettant un échantillonnage direct des personnes.Le RDD change l’unité d’échantillonnage de la personne en numéro de téléphone, pour lequel des bases d’échantillonnage existent. Ensuite, les personnes peuvent être échantillonnées indirectement grâce à leurs numéros de téléphone, ce qui permet des inférences valides aux populations de personnes.
À l’ère moderne, l’enquête RDD en est venue à incarner les trois éléments suivants:
– L’échantillonnage aléatoire des numéros de téléphone à partir d’une liste de tous (ou la plupart) des numéros de téléphone attribués,
– La composition des numéros sélectionnés à partir des centres d’appels centraux,
– Et l’administration du questionnaire d’enquête aux répondants résidentiels au moyen d’un système d’interview téléphonique assistée par ordinateur.
Le RDD se distingue des autres méthodes d’échantillonnage téléphonique parce qu’il sélectionne l’échantillon à partir de la base de numéros de téléphone, tandis que les autres méthodes choisissent des listes de numéros dans des annuaires ou des listes commerciales. La possibilité d’échantillonner tous les ménages téléphoniques, et pas seulement les ménages figurant sur une liste, est l’une des raisons de la popularité de l’échantillonnage RDD.
Ce qu’il faut retenir: Le RDD offre un champ d’actions plus considérable que les autres méthodes d’enquêtes téléphoniques « classiques ».
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Avantages et limites du Random Digit Dialing
Les avantages
Les limites:
Ce qu’il faut retenir: De manière générale, lorsqu’il est administré par une structure expérimentée , le RDD est un excellent moyen de recueillir un échantillon de haute qualité, en particulier pour les projets visant à recueillir un échantillon représentatif à l’échelle nationale.
Les enquêtes téléphoniques( Random Digit Dialing) par CloudlyYours
Les enquêtes téléphoniques partent généralement de deux constats:
– Soit il existe une base de données récupérée auprès d’autres enquêtes, de services publics (impôts, sécurité socials etc…)
– Soit il n’existe aucune base et vous devez partir de zéro; donc la constituer.
Notre logiciel convient aux deux contextes ci-dessus exposés et on vous explique comment:
– Si vous possédez déjà une base de données, elle est chargée dans l’automate d’appels qui compose les appels,
– Si vous ne possédez pas une base de données, notre logiciel peut en effet, en fonction des pays, :
Autrefois avec les enquêtes téléphoniques « classiques » il arrivait très souvent que l’on s’aperçoive que certains numéros étaient erronnés, non attribués ou qu’il y avait des doublons lors des appels ou encore que les appels tombaient par moment sur le répondeur. Tout ceci occasionnait incontestablement une perte considérable de temps et surtout d’argent.
L’automate de notre logiciel palie à tous ces inconvénients en trois points:
Nous parlions dans les lignes précédentes, de la qualification des numéros par notre logiciel. Mais comment celà fonctionne t-il concrètement?
En effet, le logiciel qualifie les numéros de deux manières:
Peu importe donc votre contexte, notre logiciel vous apporte de la valeur ajoutée; et ce pour de multiples raisons.
– Notre logiciel est capable d’administrer votre formulaire aussi bien sur le web(ordinateur), que sur le mobile (téléphone portable, tablette).
– Il restitue le formulaire sur tous les supports ci-dessus cités avec une capacité de fonctionnement sans internet; ce qui garantie une continuité du process
Bien au-delà de la technologie, nous offrons également une expertise humaine justifiée par nos années d’expérience dans le domaine. En effet, nous donnons :
– La garantie d’une formation de qualité des enquêteurs ( internes lorsqu’ils sont les vôtres et externes lorsqu’il s’agit de nos enquêteurs).
– L’assurance d’un accompagnement en vous aidant à former comme il se doit vos enquêteurs, à anticiper les problématiques qui surviennent en général autour des enquêtes téléphoniques tout en aidant les superviseurs à qualifer, vérifier de façon progressive la qualité des données de manière à aboutir à une enquête qui produira des données de qualité donc exploitables.
En optant pour une fructueuse collaboration avec CloudlyYours pour un besoin en matière d’enquêtes téléphoniques, vous vous retrouverez certainement dans l’une de ces deux situations:
Ce qu’il faut retenir: Quelque soit votre contexte (que vous ayez une base de données ou non) , notre plateforme optimise le temps utile tout en apportant un maximum de confort et de sécurité ; ce qui favorise bien évidemment la qualité des données reccueillies ; but principal de toutes enquêtes téléphoniques.
Les enquêtes téléphoniques: l’une des méthodes de collecte de données les plus utilisées depuis l’arrivée de la « génération téléphone » mais aussi au regard du contexte de santé publique actuel dû à la Covid-19. Nous avons eu à aborder le sujet de façon plus large dans l’un de nos précédents articles cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/23/les-methodes-de-collecte-de-donnees/ Mais regardons d’un peu plus près ce moyen de collecte des données afin d’en parcourir tous les contours.
Les différents types d’enquêtes
Il y a , comme nous avons pu le constater, plusieurs types d’enquêtes qui sont néanmoins regroupés en deux principales catégories : les enquêtes physiques et les enquêtes à distance.
Les enquêtes physiques: Elles mettent en scène un enquêteur, un individu ou groupe d’individus ainsi qu’un questionnaire à administrer dans un contexte « face à face ». Certaines démarches sont à observer afin d’en garantir le bon déroulement. On peut donc répertorier trois étapes essentielles:
L’évolution de l’enquête physique: Il y a quelques années, on mettait un point d’honneur à l’utilisation du « papier ». Aujourd’hui des outils digitaux comme les tablettes sont de plus en plus utilisés lors du traitement des informations recueillies.
Avantages et limites de l’enquête physique:
Les enquêtes à distance : Elles sont réalisées soit par téléphone, soit par le web.
Les enquêtes par téléphone:
Avantages et limites des enquêtes CATI:
A la base de tout SVI, il y a le scénario de navigation représenté sous la forme d’arbre de décision : une arborescence. Cette arborescence est conçue en une succession d’étapes permettant au client, selon ses choix, d’atteindre le résultat souhaité. En tant qu’hôte du SVI, vous devrez programmer tout cela, visuellement ou grâce à des fichiers de configuration. Les SVI fonctionnent aussi grâce à la reconnaissance vocale. Au lieu de presser une touche du clavier, vous dites juste le numéro correspondant à l’action souhaitée. Ces SVI embarquent des technologies de Text-To-Speech (TTS, transformer automatiquement un message texte en message voix) ou Speech-To-Text (STT, transformer automatiquement un message voix en message texte).
Les SVI sont utilisés dans des contextes variés: informer en temps réel , donner des informations sur votre consommation, votre situation bancaire ou encore collecter des données ( enquêtes de satisfaction, sondages etc…)
L’évolution de l’enquête par SVI: Au fil du temps plusieurs aspects techniques ont été intégrés au SVI. Aujourd’hui , grâce à la technologie speech-to-text il est possible de facilement retranscrire les réponses fournies par le client ou l’enquêté. Plutôt polyvalent, le SVI peut donc facilement s’intégrer à tous vos canaux de collecte de données.
Avantages et limites de l’enquête par SVI:
Les enquêtes par le web
L’enquête en ligne est une méthode de récolte et de traitements de données par le biais de questionnaires directement accessibles sur internet. Ce type d’enquête s’est rapidement imposé avec le développement du web et des réseaux sociaux. Il est donc réalisé via le mail, les réseaux ou groupes de réseaux sociaux etc…) Aujourd’hui, l’enquête web est le moyen le plus rapide et le plus facile pour obtenir des réponses de ses clients, partenaires, collaborateurs, fournisseurs, etc.
Ces enquêtes sont disponibles sur un site d’hébergement ou incorporées à un site web directement (pop-up surveys). Les interviewés qui sont sollicités par mail peuvent se voir adresser des codes d’identification.
Avantages et limites des enquêtes web:
Ce qu’il faut retenir: Le type d’enquêtes (physique ou à distance) est choisi en fonction des objectifs de l’enquête.Mais il convient de reconnaître qu’il existe aujourd’hui une panoplie d’outils et de systèmes digitalisés qui permettent de gagner en temps, en coût et en efficacité.
La plateforme CloudlyYours: ce que nous offrons!
Dans l’un de nos derniers articles nous avons abordé le thème lié au Processus de réalisation d’enquêtes téléphoniques informatisées suivant une approche d’échantillonnage aléatoire cf https://www.cloudlyyours.com/2020/11/05/processus-de-realisation-denquetes-telephoniques-informatisees-en-suivant-une-approche-dechantillonnage-aleatoire/
Cet article met à jour l’un de nos process en termes d’enquêtes téléphoniques. En effet , nous proposons grâce à des plateformes performantes et une expertise fortement recommandée par nos clients:
Ce qu’il faut retenir: CloudlyYours vous propose la solution la plus attractive sur le marche pour mener à bien vos enquêtes.
Alors, prêt à vous lancer?
Afficher la document Policy-Brief-CAP-COV-BF-1_VF
Un programme informatique génère de façon aléatoire une liste de numéros de téléphones uniques en suivant le plan de numérotation national du pays ciblé (et éventuellement en respectant les parts de marchés des opérateurs téléphoniques)
Le nombre de numéros de téléphones est indiqué au programme
Un 2nd programme informatique envoie à la liste précédente un SMS éthique et d’information pour avertir les abonnés qu’ils sont susceptibles d’être appelés (en donnant le lien de la notice d’information et la manière de supposer à l’enquête)
Ce programme via ces envois massifs de SMS est capable d’identifier les numéros valides via les statuts de livraison des SMS sur les téléphones des abonnés.
Il en déduit donc une nouvelle liste de numéros supposés valides
Les étapes précédentes, en termes d’approche de sondage téléphonique, constituent la méthode Random Digit Dialing (RDD)
Cette liste 2nd liste est alors injectée dans un automate d’appels pour déclencher les appels sortants de façon automatique et optimisée pour avoir à la fois un taux d’occupation des enquêteurs optimal et un confort de travail en termes de temps de pause entre 2 appels. Ce même automate va également collecter toutes les informations sur l’appel (sonnerie, durée de conversation, horodatage…)
Si l’appel sortant est décroché (on dit qu’il a abouti) la plateforme détecte automatiquement s’il y a un humain au bout du fil ou s’il s’agit d’une répondeur (messagerie vocale par exemple) puis va jouer automatiquement un message audio d’accueil et d’information à la personne appelée avant la mise en relation avec un enquêteur. Ce message doit être adapté à chaque enquête (à la fois en terme de langue et de contenu) car il améliore significativement l’acceptabilité
Le fait d’utiliser un automate d’appel (Auto-Dialer ou précisément dans le cas de notre plateforme « Reactive Auto Dialer ») permet de supprimer les erreurs humaines les doublons à cette étape, augmente signification le temps utile des enquêteurs et enfin représente un confort de travail significatif car ils n’ont pas à s’occuper de cette tache fastidieuse, répétitive et sans valeur ajoutée qu’est le fait de composer des numéros de téléphones et de valider s’il y a un humain au bout du fil ou non.
Si l’appelant reste toujours en ligne après avoir écouté le message d’accueil et d’information il est alors mis en relation avec un des opérateurs disponibles sur le centre d’appels : en pratique les postes téléphoniques de toutes les personnes disponibles sonnent en même temps et la personne qui décroche en premier est mise en relation pour exécuter l’enquête téléphonique
(Son poste de travail va alors afficher le numéro de son interlocuteur)
Après cette mise en relation : l’enquêteur demande à nouveau le consentement de la personne enquêtée avant de procéder au déroulement du questionnaire.
A partir de cet instant tout sera consigné dans le logiciel de collecte de données (Acceptation, Refus, Prise de RDV) et en cas d’acceptation immédiate le logiciel déroule le formulaire d’enquête et à la fin de l’appel, il centralise les données sur le serveur s’il y a internet ou les garde en local jusqu’à ce qu’il y ait de nouveau la connectivité internet pour les envoyer sur le serveur central.
Un tableau de bord permet de suivre les données en temps réel, de les partager avec des partenaires de façon publique (sites web) ou privée
Selon la définition sur le site: https://www.gouvernement.fr/risques/risques-sanitaires un risque sanitaire est : « un risque immédiat ou à long terme représentant une menace directe pour la santé des populations nécessitant une réponse adaptée du système de santé ». Toutefois, dépendant de son origine (catastrophe naturelle, intoxication alimentaire, épidémie…) un risque sanitaire peut entraîner une crise sanitaire lorsque les conséquences sont graves pour la population et que les autorités publiques voient leurs dispositifs dépassées par le phénomène. Pour faire face à ce type de risques , il convient de mettre en place un dispositif de veille, d’alerte et de gestion.
Epidémie vs Pandémie
« Une épidémie désigne l’augmentation rapide d’une maladie en un lieu donné sur un moment donné. Selon son étymologie grecque, ce mot s’applique initialement aux maladies touchant les humains. Cf https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9mie . Une épidémie se définit donc par l’apparition d’un nombre élevé de cas d’une maladie infectieuse transmissible ou par l’accroissement considérable du nombre de cas dans une zone donnée.
Dans le cas oú la maladie s’étend au-delà d’une zone précise et se propage rapidement à une part importante de la planète, on parle alors de pandémie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), on parle de pandémie en cas de propagation mondiale d’une nouvelle maladie.
Ce qu’il faut retenir: La pandémie est une épidémie à échelle mondiale.
Loi du 21 juillet 2009 et acteurs du système de sécurité sanitaire
La loi HPST ( Hôpital, Patient, Santé, Territoire) définit une nouvelle organisation sanitaire et médico-sociale qui vise à mettre en place une offre de soins graduée de qualité, accessible à tous et satisfaisant à l’ensemble des besoins de santé. Elle a été promulguée le 21 juillet 2009 et publié au Journal Officiel du 22 juillet. Elle comporte 4 titres :
– La modernisation des établissements publics de santé (fonctionnement et organisation, qualité de la prise en charge et sécurité des soins, coopération, performance) ;
– L’amélioration de l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire
-La prévention et la santé publique ;
– L’organisation territoriale du système de santé (création des ARS, politique régionale de santé, systèmes d’information …) cf https://solidarites-sante.gouv.fr
Cette loi a une grande incidence sur l’organisation du système de santé en France. De cette loi découle la création des ARS (Agence Régionnale de Santé) chargées de coordonner la veille sanitaire et la gestion des situations de crise sanitaire dans un cadre territorial. Les ARS ont pour mission de décliner au niveau régional la politique de santé définie au niveau national. Les ARS contribuent à l’organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire.
Hormis les ARS qui interviennent localement dans des situations de crise sanitaire, on peut énumérer deux autres acteurs majeurs sur le plan national d’une part ,à savoir la DGS ( Direction Générale de la Santé) qui regroupe en son sein le Haut Conseil de la santé publique, les autorités et agences de sécurité sanitaire et d’autre part sur le plan international l’OMS ( Organisation Mondiale de la Santé).
L’OMS a pour mission de mener les pays au niveau de santé le plus élevé possible, « état de bien-être physique, mental et social complet et non pas l’absence de maladie et d’infirmité ». Son rôle essentiel est d’aider les États membres à se préparer aux situations d’urgence ayant un impact sur la santé publique et d’agir en conséquence.Cette mission principale comprend :
-l’orientation des priorités de la recherche ;
-la définition des normes et des standards ;
-la définition des politiques à suivre conformes à l’éthique et basés sur des faits probants ;
-le renforcement des capacités institutionnelles en fournissant un appui technique ;
-la création de partenariats pour améliorer les actions conjointes ;
-l’évaluation générale des tendances en santé.
L’OMS a défini plusieurs niveaux d’urgence sanitaire :
-Un premier niveau touchant un pays avec des conséquences minimes pour la santé publique et qui nécessite une action minime de l’OMS à l’échelle internationale ;
-Un deuxième niveau quand les conséquences sont plus importantes et réclament une action modérée ;
-Un troisième niveau quand l’événement survenu dans un pays a d’importantes conséquences et une action de grande envergure est lancée par l’OMS à l’échelle internationale.
Ce qu’il faut retenir: Des entités et organismes sur le plan local,national et international sont habilités à faire face aux situations de crise sanitaire.
Alerte sanitaire et acteurs en charge du traitement des signalement
Une alerte sanitaire est lancée après la réception d’un signal sanitaire. Ce signal est envoyé à la suite d’un événement inhabituel ou inattendu susceptible d’avoir un impact important sur la santé de la population. Il nécessite au préalable une vérification puis une validation en lien avec un risque sanitaire. S’il présente une menace confirmée pour la santé publique, une alerte de santé publique est lancée. Plusieurs outils peuvent être utilisés pour remonter les informations relatives au déclenchement d’une alerte. Nous en avons exposé quelques uns dans notre article cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/03/collecte-des-donnees-de-sante-quels-outils-libres-et-comment-les-comparer/
Après confirmation de la menace sur la santé publique, l’alerte doit être déclenchée par l’ARS d’où est originaire le risque. L’alerte locale est évaluée pour déterminer si elle nécessite une information relayée au niveau national .Après la validation et le lancement de l’alerte , l’organisation de la réponse peut débuter. Il s’agit de déterminer si les capacités régionales sont suffisantes ou si des mesures de gestion complémentaires sont indispensables.
La fonction de réception des signaux revient au Centre opérationnel de réception et de réponse aux urgences sanitaires et sociales (CORRUSS), point unique d’accueil des signalements et alertes nationaux et internationaux.
Composé de médecins, pharmaciens, ingénieurs spécialisés en santé publique, de juristes, de gestionnaires de crises, le CORRUSS définit et coordonne la réponse à apporter aux urgences sanitaires identifiées à partir des signalements transmis. Cette multidisciplinarité assure une capacité d’intervention dans tous les types de risques sanitaires. Il réalise une veille des alertes sanitaires à l’échelle nationale et internationale notamment grâce au partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un bilan quotidien est réalisé puis transmis au ministère de la santé. En 2018, le CORRUSS a réceptionné 1 464 signalements.
Ce qu’il faut retenir: Après validation de l’alerte sanitaire, plusieurs acteurs interviennent dans le traitement du signal d’alerte lancé.
Niveaux d’alerte sanitaire et gestion des épidémies
Il convient de rappeler l’importance de la collecte de données dans le processus d’alerte sanitaire.En effet, ce sont des informations quotidiennement collectées puis analysées qui permettent de déclancher un état d’alerte sanitaire. Il est donc important de maitriser les méthodes de collectes de données; thème que nous avons eu à aborder dans l’un de nos précédents articles cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/23/les-methodes-de-collecte-de-donnees/
Parlant d’alertes sanitaires , elles sont graduées selon trois niveaux :
-Niveau 1 : gestion courante des alertes sanitaires ;
-Niveau 2 : CORRUSS renforcé avec une équipe dédiée à la gestion d’un évènement particulier ayant un impact sanitaire significatif.
-Niveau 3 : activation du centre de crise sanitaire pour des situations sanitaires exceptionnelles.
L’activation du niveau 3 se caractérise par la mise en place d’une cellule de gestion de crise opérationnelle 7 jours/7 (salle de crise, cellule d’aide à la décision, etc.).
La difference dans la gestion des pandémies est relative au stade ou niveau de l’alerte:
-Stade 1 : il a pour objectif de freiner l’introduction du virus sur le territoire. Différentes mesures sont possibles : contrôle sanitaire aux frontières, fermetures des crèches, des établissements scolaires, prise en charge des personnes ayant eu un contact avec un malade…
-Stade 2 : il a pour objectif de freiner la propagation du virus sur le territoire. C’est une phase de mise en oeuvre des mesures barrières (protection de populations spécifiques, restriction des grands rassemblements et des activités collectives, suspension de certains transports en communs, fermeture de classes voire fermeture nationale des crèches et établissements d’enseignement…) et de montée en charge du système sanitaire ;
-Stade 3 : il a pour objectif d’atténuer les effets de la vague épidémique et de prévenir la saturation du système sanitaire. Le stade 3 marque l’arrêt de la surveillance individuelle des cas. Il prévoit l’adoption de mesures visant à assurer la continuité de la vie sociale et économique (recours au chômage partiel, activation de solutions de continuité pédagogique, surveillance des prix et de la distribution des produits…) ainsi que le maintien des missions des services essentiels et les secteurs d’activité d’importance vitale (activités de défense, collecte des déchets, fourniture d’énergie, industrie pharmaceutique…).
Sur le site mbamci.com , on met en lumière le rôle du digital pour améliorer les alertes santé grâce à une exploitation optimale de Data et d’outils encore mal exploités tel que le SNDS (Système National des Donnée de Santé), qui est un arsenal de Data de santé regroupant un nombre conséquent de données de santé, collectées dans plusieurs bases (SNIIRAM, PMSI, CepDIC)donnant accès aux informations suivvantes :
-Données patients
-Prestations remboursées
-Données relatives aux séjours hospitaliers
-Informations médicales sur les patients en hôpitaux
-Informations sur les durées de séjour
-Informations sur médicaments et actes externes à l’hôpital
-Informations sur les causes de décès
Le DMP (Dossier Médical Partagé ou « Personnalsé ») occupe une place de choix en tant qu’outil prometteur dans les alertes et REPONSE santé. L’un de nos précédents articles est d’ailleurs mis en lumiere le DMP cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/15/dossier-patient-informatise-dmi/
Quelques initiatives plaçant le digital au coeur de la demarche preventive et d’alerte sont à noter:
-La Poste qui a lancé son application La Poste esanté, dont l’objectif est de disposer d’un carnet de santé numérique, sur lequel les données de santé peuvent être inscrites et partageables auprès des professionnels de santé autorisés à y accéder.
-De nombreux laboratoires pharmaceutiques autour de dispositifs médicaux connectés pour le diabète, l’Hyper Tension Artérielle, les Risques Cardio Vasculaires et l’Apnée du sommeil .
Ces initiatives ont pour objectifs de favoriser la continuité du traitement et la remontée d’informations pour optimiser la prévention.
Ce qu’il faut retenir: La stratégie de gestion des épidémies est grandement liée au niveau d’alerte sanitaire et ne saurait être efficace sans l’appui d’outils digitaux.
Qui parle d’analyse de données, sous-entend de prime abord, une collecte de données maîtrisée, une thématique qui a fait l’objet d’un article précédent
« Les études qualitatives regroupent l’ensemble des études utilisant des méthodes qualitatives pour la collecte et la description de données qualitatives. Celles-ci se définissent en opposition aux données quantitatives pouvant être mesurées et qualifiées par une unité de mesure alors que la donnée qualitative sera simplement décrite. »
A contrario et toujours selon Wikipedia, les données quantitatives « sont des analyses qui mesurent les comportements ou opinions «
Une étude quantitative est parfois précédée par une étude qualitative. En effet, elles sont complémentaires et n’ont pas le même objectif. L’étude qualitative met en avant les comportements et opinions , alors que l’étude quantitative mesure la quantité de personnes ayant un type de comportement ou d’opinions.
Dans un précédent article, nous avons eu à aborder de long en large les méthodes de collecte de données. Ici, nous reviendrons sur l’essentiel des méthodes de collecte. Les principales techniques de collecte de données qualitatives utiles en soins de santé sont les entretiens individuels, les focus groups et l’observation.
– L’entretien individuel semi-structuré vise à collecter des données en interrogeant les participants face-à-face (ou à distance) par des techniques de conversation. L’entretien est alors structuré à l’aide d’un guide d’entretien reprenant la liste de questions ouvertes ou une liste de sujets à aborder au cours de la discussion. Le caractère individuel convient lorsqu’aucune interaction entre les répondants n’est pas nécessaire ou recherchée, comme quand le sujet d’étude est sensible ou intime, par exemple. Cette technique peut également être choisie pour des raisons pratiques, par exemple lorsque les participants ne sont pas facilement « déplaçables », ou manquent de temps.
– Le focus group ,est aussi une forme d’entretien semi-structuré. Il consiste en une série de discussions au sein de différents groupes de participants facilitées par un chercheur. L’objectif de la collecte par focus group est de fournir des données (via l’interaction intragroupe) relatives aux croyances et aux normes du groupe à l’égard d’un sujet particulier ou d’un ensemble de questions . Cette technique est utile quand l’interactivité et le brainstorming entre les participants méritent d’être renforcés afin d’acquérir des connaissances et de générer des idées permettant d’approfondir le sujet d’étude . Un focus group n’est pas synonyme d’« entretien de groupe » : dans les focus groups, les participants sont recrutés spécifiquement pour la recherche, en utilisant une certaine méthode. C’est un entretien de groupe dans le sens où il recueille des données de manière collective . Cependant, ils diffèrent d’un entretien de groupe en raison de l’importance qui est attachée à l’interaction entre les participants, interaction grâce à laquelle les participants peuvent modifier leurs points de vue. Dans un entretien de groupe, l’interaction entre les participants est limitée, et se produit principalement entre l’intervieweur et les personnes interrogées. Idéalement les focus groups doivent être homogènes en interne sur des critères pertinents par rapport à la question de recherche, mais hétérogènes entre les groupes. L’homogénéité dans le groupe vise à capitaliser les expériences communes des participants.
– L’observation, quant à elle, est utile pour comprendre plus que ce que les gens disent à propos de situations complexes. Il s’agit d’enregistrer activement des informations selon un certain nombre de dimensions, telles que les lieux, les personnes (les acteurs) et des activités. Observer signifie porter son attention sur le détail de l’observation, l’information visuelle ainsi qu’auditive, la dimension temporelle, l’interaction entre les personnes, et l’établissement de liens . Les outils de collectes sont les check-lists et les notes de terrain.
Concernant les techniques de collecte de données quantitatives, il y a notamment les enquêtes CAP (Connaissances, Attitudes, Pratiques) . Le but des méthodes quantitatives de collecte de données est de quantifier et de mesurer un phénomène grâce à l’utilisation de questionnaires et au traitement statistique des informations collectées. Les enquêtes par questionnaire sont la principale méthode quantitative de collecte de données. Elles consistent à interroger, à l’aide d’un questionnaire, un échantillon d’individus le plus représentatif possible de l’ensemble de la population étudiée. Un des avantages d’une enquête CAP est de permettre, lors d’une seule enquête, le recueil d’un grand nombre de données qui feront l’objet d’analyses statistiques (ce que ne permettent pas les méthodes qualitatives de collecte de données). Une enquête CAP est une méthode de type quantitatif (questions prédéfinies et formatées dans des questionnaires standardisés) qui donne accès à des informations quantitatives et qualitatives. Les questions CAP tendent à rendre visibles et repérables certains traits caractéristiques dans les attitudes et comportements en matière de santé liés à des facteurs religieux, sociaux, traditionnels, mais aussi à la conception que chacun se fait du corps ou de la maladie.
Selon la revue Recherche en sciences de gestion l’utilisation de logiciels peut paraître a priori peu adaptée au « travail de terrain qui réclame une attitude compréhensive envers des modes de raisonnement et des logiques sociales qui échappent de très loin au logicisme » (Lejeune, 2010, p. 15). Mais, dans une recherche qualitative, les données sont particulièrement abondantes et donc longues et délicates à traiter, « coder est une entreprise fatigante » (Huberman et Miles, 1991, p. 111). Aussi, les logiciels peuvent apporter une aide non négligeable à l’organisation et au traitement des données, que les résultats recherchés soient qualitatifs, quantitatifs ou qu’altimétriques (mixtes).
Il existe une pléthore d’outils informatiques d’assistance à l’analyse de données . La classification de Lejeune (2010) positionne les logiciels selon deux axes de finalité :
– [explorer/analyser] : certains outils servent à l’exploration du matériau, d’autres permettent de faire émerger des catégories d’analyse ;
– [calculer/montrer] : certains reposent sur des procédures quantifiées, d’autres sur des procédures d’organisation des matériaux.
Cinq familles de fonctionnalités sont ainsi définies . Les automates permettent de calculer des agrégats du corpus et d’assigner une étiquette sur la base des co-occurrences. Les outils réflexifs consistent à annoter le texte (codage) pour en faire émerger des catégories d’analyse. Les dictionnaires et registres permettent de coder le texte à partir de mots-clés prédéfinis ou construits au cours du processus pour faire émerger des catégories d’analyse.
Les principaux atouts et risques identifiés et liés à l’utilisation de logiciels tels que (Segese, Nvivo) montrent qu’ils suscitent autant d’espérances que de craintes (Barry, 1998). Certains auteurs soulignent, en outre, des atouts liés à la neutralité et la scientificité des traitements quantitatifs partant de l’idée qu’une donnée chiffrée serait plus scientifique qu’une donnée qualitative. Mais « Nous considérons que la scientificité des traitements ne dépend pas de l’outil utilisé, mais de la rigueur épistémologique et méthodologique du chercheur, car même s’il peut être « un adjuvant, le logiciel ne sera jamais un garant du sérieux de l’analyse conduite » (Lejeune, 2010, p. 17).
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