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Enquêtes téléphoniques via Random Digit Dialing

Les enquêtes téléphoniques , de manière générale, sont l’une des méthodes utilisées pour la collecte de données à diverses fins (enquêtes de satisfaction, sondage etc…). Mais le Random Digit Dialing, qu’a t-il de particulier? Et comment révolutionne t-il les enquêtes téléphoniques?

Définition et  utilisation de la méthode  Random Digit Dialing

Selon Wikipedia, le Random Digit Dialing « est une méthode de sélection des personnes à impliquer dans des enquêtes statistiques téléphoniques en générant des numéros de téléphone au hasard ». La composition aléatoire des chiffres présente l’avantage d’inclure des numéros non répertoriés qui seraient manqués si les numéros étaient sélectionnés dans un annuaire téléphonique. Dans les populations où le taux de possession d’un téléphone est élevé, cela peut être un moyen rentable d’obtenir une couverture complète d’une zone géographique.

Le RDD est largement utilisé pour les enquêtes statistiques, y compris les sondages d’opinion électorale et la sélection de groupes témoins expérimentaux.

Lorsque la zone de couverture souhaitée correspond assez étroitement aux codes de pays et aux indicatifs régionaux, des chiffres aléatoires peuvent être choisis dans les indicatifs régionaux souhaités. Dans les cas où la région souhaitée ne correspond pas aux indicatifs régionaux (par exemple, les circonscriptions électorales), les enquêtes doivent s’appuyer sur des bases de données téléphoniques et aussi sur des informations d’adresse auto-déclarées pour les numéros non répertoriés. L’utilisation croissante des téléphones mobiles (bien qu’il existe actuellement des techniques qui permettent l’infusion de téléphones sans fil dans la base d’échantillonnage RDD), la portabilité des numéros et la VoIP ont commencé à réduire la capacité du RDD à cibler des zones spécifiques dans un pays et à atteindre une couverture complète. Cf https://en.m.wikipedia.org/wiki/Random_digit_dialing

Ce qu’il faut retenir: Le RDD est une méthode à laquelle on fait de plus en plus recours dans le cadre d’enquêtes nécessitant des données quantitatives pour un périmètre d’exploitation plus large.

Fonctionnement de la méthode Random Digit Dialing

La numérotation aléatoire (RDD) est une méthode d’échantillonnage probabiliste qui fournit un échantillon de ménages, de familles ou de personnes grâce à une sélection aléatoire de leurs numéros de téléphone. Pour simplifier l’explication, la personne est utilisée comme unité finale d’analyse.

 Le matériel se généralise à d’autres pays avec une infrastructure de ligne fixe établie. Aux États-Unis par exemple, il n’existe pas de base de sondage permettant un échantillonnage direct des personnes.Le RDD change l’unité d’échantillonnage de la personne en numéro de téléphone, pour lequel des bases d’échantillonnage existent. Ensuite, les personnes peuvent être échantillonnées indirectement grâce à leurs numéros de téléphone, ce qui permet des inférences valides aux populations de personnes.

À l’ère moderne, l’enquête RDD en est venue à incarner les trois éléments suivants:

–          L’échantillonnage aléatoire des numéros de téléphone à partir d’une liste de tous (ou la plupart) des numéros de téléphone attribués,

–           La composition des numéros sélectionnés à partir des centres d’appels centraux,

–           Et l’administration du questionnaire d’enquête aux répondants résidentiels au moyen d’un système d’interview téléphonique assistée par ordinateur.

Le RDD se distingue des autres méthodes d’échantillonnage téléphonique parce qu’il sélectionne l’échantillon à partir de la base de numéros de téléphone, tandis que les autres méthodes choisissent des listes de numéros dans des annuaires ou des listes commerciales. La possibilité d’échantillonner tous les ménages téléphoniques, et pas seulement les ménages figurant sur une liste, est l’une des raisons de la popularité de l’échantillonnage RDD.

Ce qu’il faut retenir: Le RDD offre un champ d’actions plus considérable que les autres méthodes d’enquêtes téléphoniques « classiques ».

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Avantages et limites du Random Digit Dialing

Les avantages

  • Permet à ceux qui n’ont pas leurs propres sources d’échantillons de mener des études de population générale via des numéros de téléphone
  • La génération de l’échantillon est rapide et économique, et de grandes tailles d’échantillons peuvent être obtenues car des numéros de téléphone supplémentaires peuvent être facilement générés
  • C’est une méthode très appréciée de création d’échantillons et est couramment utilisée par les organisations de recherche du monde entier

Les limites:

  • Il peut être difficile d’atteindre des répondants plus ciblés, tels que ceux qui ont des professions spécifiques, car vous ne disposez d’aucune information préalable sur les caractéristiques de chaque répondant, que d’autres sources d’échantillons peuvent fournir. Vous ne disposez pas non plus d’informations sur ceux qui ne répondent pas à votre enquête (appelée erreur de non-réponse) pour la même raison.
  • En fonction du format du numéro de téléphone dans un pays et de l’utilisation des téléphones mobiles par rapport aux lignes fixes, le ciblage des répondants par emplacement peut également être un défi.
  • Tous les numéros générés peuvent ne pas être valides, ce qui peut entraîner des taux de réponse inférieurs à ceux d’une liste de numéros pré-vérifiée

Ce qu’il faut retenir: De manière générale, lorsqu’il est administré par une structure expérimentée , le RDD est un excellent moyen de recueillir un échantillon de haute qualité, en particulier pour les projets visant à recueillir un échantillon représentatif à l’échelle nationale.

Les enquêtes téléphoniques( Random Digit Dialing) par CloudlyYours

Les enquêtes téléphoniques partent généralement de deux constats:

–          Soit il existe une base de données récupérée auprès d’autres enquêtes, de services publics (impôts, sécurité socials etc…)

–          Soit il n’existe aucune base et vous devez partir de zéro; donc la constituer.

Notre logiciel convient aux deux contextes ci-dessus exposés et on vous explique comment:

–          Si vous possédez déjà une base de données, elle est chargée dans l’automate d’appels qui compose les appels,

–          Si vous ne possédez pas une base de données, notre logiciel peut en effet, en fonction des pays, :

  • Générer des numéros
  • Et enquêter par la suite

Autrefois avec les enquêtes téléphoniques « classiques » il arrivait très souvent que l’on s’aperçoive que certains numéros étaient erronnés, non attribués ou qu’il y avait des doublons lors des appels ou encore que les appels tombaient par moment sur le répondeur. Tout ceci occasionnait incontestablement une perte considérable de temps et surtout d’argent.

L’automate de notre logiciel palie à tous ces inconvénients en trois points:

  • Il  génère des liste d’appels
  • Il qualifie l’appel ( en déterminant si c’est un humain ou un répondeur au bout du fil) et donc trie pour ne retenir que les numéros valides ; ce qui permet de gagner un précieux temps.
  • Il compose les numéros  l’un après l’autre  afin d’éviter les doublons  causés par la saisie manuelle.

Nous parlions dans les lignes précédentes, de la qualification des numéros par notre logiciel. Mais comment celà fonctionne t-il concrètement?

En effet, le logiciel qualifie les numéros de deux manières:

  • Le mode dit « silencieux » : Ici les numéros sont qualifiés sans interaction aucune.L’utilisateur ne s’aperçoit pas qu’on teste son numéro. L’avantage ici est que par la même  occasion certaines informations importantes comme l’opérateur de l’utilisateur, le statut de son téléphone (connecté ou non), le pays dans lequel il se trouve à l’instant T, si l’utilisateur est en mode roaming ou non (ce qui pourrait servir si par exemple l’enquête ne doit considérer que des individus présents dans une zone géographique précise).
  • Le mode non- silencieux ou encore méthode de validation de numéros par SMS: On combine le mode silencieux à ce mode non-silencieux en envoyant une information à l’utilisateur lui indiquant qu’il a été tiré aléatoirement et qu’il sera appelé dans le cadre d’une enquête dont  on expose les objectifs. Le futur enquêté aura la possibilité d’accepter ou de décliner sa participation à la dite enquête en usant de ses droits légaux.

Peu importe donc votre contexte, notre logiciel vous apporte de la valeur ajoutée; et ce pour de multiples raisons.

–          Notre logiciel est capable d’administrer votre formulaire aussi bien sur le web(ordinateur), que sur le mobile (téléphone portable, tablette).

–          Il  restitue le formulaire sur tous les supports ci-dessus cités avec une capacité de fonctionnement sans internet; ce qui garantie une continuité du process

Bien au-delà de la technologie, nous offrons également une expertise humaine justifiée par nos années d’expérience dans le domaine. En effet, nous donnons :

–          La garantie d’une formation de qualité des enquêteurs ( internes lorsqu’ils sont les vôtres et externes lorsqu’il s’agit de nos enquêteurs).

–          L’assurance d’un accompagnement en vous aidant à former comme il se doit vos enquêteurs, à anticiper les problématiques qui surviennent en général autour des enquêtes téléphoniques tout en aidant les superviseurs à qualifer, vérifier de façon progressive la qualité des données de manière à aboutir à une enquête qui produira des données de qualité donc exploitables.

En optant pour une fructueuse collaboration avec CloudlyYours pour un besoin en matière d’enquêtes téléphoniques, vous vous retrouverez certainement dans l’une de ces deux situations:

  • Vous nous fournissez  votre formulaire et nous nous chargeons du reste (technologie, enquêteurs, enquêtes et résultats des enquêtes à vous fournir à la fin); ce que appelons l’offre « clé en main » ou
  • Nous nous fournissons la technologie; donc la plateforme et vous vous chargez en interne du reste (enquêteurs, enquêtes etc…)

Ce qu’il faut retenir: Quelque soit votre contexte (que vous ayez une base de données ou non) , notre plateforme optimise le temps utile tout en apportant un maximum de confort et de sécurité ; ce qui favorise bien évidemment la qualité des données reccueillies ; but principal de toutes enquêtes téléphoniques.

Alors prêts à vous lancer ?

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by Anne Marie

Enquêtes Téléphoniques

Les enquêtes téléphoniques: l’une des méthodes de collecte de données les plus utilisées depuis l’arrivée de la « génération téléphone » mais aussi au regard du contexte de santé publique actuel dû à la Covid-19. Nous avons eu à aborder le sujet de façon plus large dans l’un de nos précédents articles cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/23/les-methodes-de-collecte-de-donnees/ Mais regardons d’un peu plus près ce moyen de collecte des données afin d’en parcourir tous les contours.

 

Les différents types d’enquêtes

Il y a , comme nous avons pu le constater, plusieurs types d’enquêtes qui sont néanmoins regroupés en deux principales catégories : les enquêtes physiques et les enquêtes à distance.

Les enquêtes physiques: Elles mettent en scène un enquêteur, un individu  ou groupe d’individus ainsi qu’un questionnaire à administrer dans un contexte « face à face ». Certaines démarches sont à observer afin d’en garantir le bon déroulement. On peut donc répertorier  trois étapes essentielles:

  • Le questionnaire: La première étape consiste à construire le questionnaire qui servira de support lors de l’enquête physique. Il doit présenter l’auteur du questionnaire, le projet et l’objectif de l’enquête tout en précisant le temps à prévoir pour répondre au questionnaire d’enquête. Le questionnaire débute avec des questions d’ordre général pour ensuite découler sur celles plus importantes. Généralement et pour conserver un côté pratique, les questions doivent être courtes, concises, faciles à la compréhension et ne doivent pas excéder le nombre 25.
  • L’échantillon: Une fois le questionnaire établi, on procède à l’échantillonnage.La sélection de l’échantillon dépend des caractéristiques du projet et de l’objectif de l’enquête. Il peut s’agir d’un échantillon extrêmement large ou, au contraire, d’un échantillon très ciblé. Le nombre de personnes à interroger doit être déterminé à partir du nombre de réponses que l’on souhaite obtenir. En estimant le taux de réponse au questionnaire, on peut déterminer le nombre de personnes à interroger. Cette étape est importante pour la pertinence de l’étude à mener: plus l’échantillon est correctement ciblé, plus les réponses au questionnaire seront intéressantes à exploiter.
  • L’enquête à réaliser: Une fois que le questionnaire et l’échantillon sont définis, on passe à l’étape de réalisation de l’enquête. L’enquête physique est menée directement sur le terrain, par contact direct avec les personnes interrogées. Ce procédé est souvent utilisé dans le cadre d’une étude qualitative.

L’évolution de l’enquête physique: Il y a quelques années, on mettait un point d’honneur à l’utilisation du « papier ». Aujourd’hui des outils digitaux comme les tablettes sont de plus en plus utilisés lors du traitement des informations recueillies.

Avantages et limites de l’enquête physique:

  • Le contact humain  qui met plus en confiance les enquêtés
  • Une plus longue durée (l’enquête physique prend plus de temps)
  • Plus coûteux (surtout lorsque l’enquête est sous-traitée)

Les enquêtes à distance : Elles sont réalisées soit par téléphone, soit par le web.

Les enquêtes par téléphone:

  • Enquête téléphonique avec le système CATI: Le système CATI (Computed Assisted Telephone Interview) permet la mise en réseau des ordinateurs des interviewers ainsi que l’automatisation des démarches d’appels , de relances et de contrôle de représentativité. L’enquêteur interroge ses enquêtés par téléphone tout en suivant sur un écran d’ordinateur individuel un script préétabli qui affiche les questions qu’il doit poser et les éventuelles modalités de réponse que la personne appelée peut choisir. Les logiciels employés permettent une saisie informatique immédiate des réponses au fur et à mesure de l’administration du questionnaire et savent généralement, lorsqu’ils sont suffisamment élaborés et ont été correctement configurés, modifier les questions à poser en fonction des réponses préalablement fournies par le répondant.

Avantages et limites des enquêtes CATI:

  • Coût moins élevé que les enquêtes face à face (pas besoin de louer un local , tout se fait par téléphone)
  • Gain considérable  en temps ( les enquêtes peuvent s’enchaîner beaucoup plus rapidement)
  • Création du contact humain (Elles donnent aux clients l’occasion de faire part de leur expérience et de montrer que leur avis compte).
  • Formation des enquêteurs des centres d’appels aux outils et techniques permettant de mener à bien une enquête.
  • Contraintes de temps (l’enquête CATI ne doit pas excéder 15 minutes pour ne pas importuner l’enquêté)
  • Enquête par Serveur  Vocal Interactif (SVI) : Le SVI ou Interactive Voice Response selon Wikipedia est « un système informatique capable de dialoguer avec un utilisateur par téléphone. Il est capable de recevoir et d’émettre des appels téléphoniques, de réagir aux actions de l’utilisateur (appui sur des touches du téléphone, reconnaissance vocale ou reconnaissance de son numéro téléphonique d’appel) selon une logique préprogrammée, de diffuser des messages préenregistrés ou en synthèse vocale, et d’accéder à des bases de données d’autre part. » Cf https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Serveur_vocal_interactif

A la base de tout SVI, il y a le scénario de navigation représenté sous la forme d’arbre de décision : une arborescence. Cette arborescence est conçue en une succession d’étapes permettant au client, selon ses choix, d’atteindre le résultat souhaité. En tant qu’hôte du SVI, vous devrez programmer tout cela, visuellement ou grâce à des fichiers de configuration. Les SVI fonctionnent aussi grâce à la reconnaissance vocale. Au lieu de presser une touche du clavier, vous dites juste le numéro correspondant à l’action souhaitée. Ces SVI embarquent des technologies de Text-To-Speech (TTS, transformer automatiquement un message texte en message voix) ou Speech-To-Text (STT, transformer automatiquement un message voix en message texte).

Les SVI sont  utilisés dans des contextes variés: informer en temps réel , donner des informations sur votre  consommation,  votre situation bancaire ou encore collecter des données ( enquêtes de satisfaction, sondages etc…)

L’évolution de l’enquête par SVI: Au fil  du temps plusieurs aspects techniques ont été intégrés au SVI. Aujourd’hui , grâce à la technologie speech-to-text il est possible de facilement retranscrire les réponses fournies par le client ou l’enquêté. Plutôt polyvalent, le SVI peut donc facilement s’intégrer à tous vos canaux de collecte de données.

Avantages et limites de l’enquête par SVI:

  • Gérer et organiser les flux d’appels
  • Libérer du temps de traitement des conseillers
  • S’adapter à tous les clients
  • Effectuer des tâches automatiques
  • Fonctionnement 24/7
  • Diminuer les coûts du service d’information
  • Définir le nombre de choix par étapes : l’idéal est de ne pas dépasser 5 choix possibles. Au-delà, il arrive souvent que l’appelant fasse répéter la liste des choix de l’étape.
  • S’assurer de la qualité des messages : Concevoir de bons messages est important. Que les messages diffusés à l’appelant soient pré-enregistrés ou par synthèse vocale , tous doivent respecter la règle des 4C = Court / Clair / Concret et Cohérent.
  • Faire le test de votre SVI : testez tous les scénarios possibles de votre SVI, tous les enchainements d’étapes et chaque choix sélectionné. Chronométrez chaque scénario afin d’évaluer le niveau d’effort que vous demandez à vos  appelants de fournir.
  • Suivre l’activité du SVI : sélectionnez les KPI et indicateurs secondaires que vous suivrez pour le pilotage et le suivi des activités.

Les enquêtes par le web

L’enquête en ligne est une méthode de récolte et de traitements de données par le biais de questionnaires directement accessibles sur internet. Ce type d’enquête s’est rapidement imposé avec le développement du web et des réseaux sociaux. Il est donc réalisé via le mail, les réseaux ou groupes de réseaux sociaux etc…) Aujourd’hui, l’enquête web est le moyen le plus rapide et le plus facile pour obtenir des réponses de ses clients, partenaires, collaborateurs, fournisseurs, etc.

Ces enquêtes sont disponibles sur un site d’hébergement ou incorporées à un site web directement (pop-up surveys). Les interviewés qui sont sollicités par mail peuvent se voir adresser des codes d’identification.

Avantages et limites des enquêtes web:

  • Possibilité de concevoir les enquêtes par ordinateur
  • Préserve le répondant de toute influence
  • Limite les erreurs dues aux saisies
  • Automatisation de l’ordre des questions, de la rotation des items et des filtres
  • Accès sécurisé aux résultats de l’enquête
  • Nombre de sondés sollicités infini et les enquêtes peuvent être déclinées en multi-influence
  • Baisse des coûts de main d’œuvre et un gain de temps inestimable
  • Taux de retour faible (10 à 20% en moyenne) uniquement pour les enquêtes non personnelles et les adresses des boîtes mail qui sont indispensables.

Ce qu’il faut retenir: Le type d’enquêtes (physique ou  à distance) est choisi en fonction des objectifs de l’enquête.Mais  il convient de reconnaître qu’il existe aujourd’hui une panoplie d’outils et de systèmes digitalisés qui permettent de gagner en temps, en coût et en efficacité.

La plateforme  CloudlyYours: ce que nous offrons!

Dans l’un de nos derniers articles nous avons abordé le thème lié au Processus de réalisation d’enquêtes téléphoniques informatisées suivant une approche d’échantillonnage aléatoire cf https://www.cloudlyyours.com/2020/11/05/processus-de-realisation-denquetes-telephoniques-informatisees-en-suivant-une-approche-dechantillonnage-aleatoire/

Cet article met à jour l’un de nos process en termes d’enquêtes téléphoniques. En effet , nous proposons grâce à des plateformes performantes et une expertise fortement recommandée par nos clients:

  • Des enquêtes via internet (grâce à des liens)
  • Des enquêtes informatisés CATI SVI
  • Des enquêtes via CATI CallCenter  avec possibilités de proposer un panel d’enquêteurs expérimentés qui effectuent des appels et administrent des questionnaires avec notre plateforme digitale.

Ce qu’il faut retenir: CloudlyYours vous propose la solution la plus attractive sur le marche pour mener à bien vos enquêtes.

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by Anne Marie

Processus de réalisation d’enquêtes téléphoniques informatisées en suivant une approche d’échantillonnage aléatoire

Un programme informatique génère de façon aléatoire une liste de numéros de téléphones uniques en suivant le plan de numérotation national du pays ciblé (et éventuellement en respectant les parts de marchés des opérateurs téléphoniques)
Le nombre de numéros de téléphones est indiqué au programme 

Un 2nd programme informatique envoie à la liste précédente un SMS éthique et d’information pour avertir les abonnés qu’ils sont susceptibles d’être appelés (en donnant le lien de la notice d’information et la manière de supposer à l’enquête)
Ce programme via ces envois massifs de SMS est capable d’identifier les numéros valides via les statuts de livraison des SMS sur les téléphones des abonnés.
Il en déduit donc une nouvelle liste de numéros supposés valides 

Les étapes précédentes, en termes d’approche de sondage téléphonique, constituent la méthode Random Digit Dialing (RDD)

Cette liste 2nd liste est alors injectée dans un automate d’appels pour déclencher les appels sortants de façon automatique et optimisée pour avoir à la fois un taux d’occupation des enquêteurs optimal et un confort de travail en termes de temps de pause entre 2 appels. Ce même automate va également collecter toutes les informations sur l’appel (sonnerie, durée de conversation, horodatage…)

Si l’appel sortant est décroché (on dit qu’il a abouti) la plateforme détecte automatiquement s’il y a un humain au bout du fil ou s’il s’agit d’une répondeur (messagerie vocale par exemple) puis va jouer automatiquement un message audio d’accueil et d’information à la personne appelée avant la mise en relation avec un enquêteur. Ce message doit être adapté à chaque enquête (à la fois en terme de langue et de contenu) car il améliore significativement l’acceptabilité

Le fait d’utiliser un automate d’appel (Auto-Dialer ou précisément dans le cas de notre plateforme « Reactive Auto Dialer ») permet de supprimer les erreurs humaines les doublons à cette étape, augmente signification le temps utile des enquêteurs et enfin représente un confort de travail significatif car ils n’ont pas à s’occuper de cette tache fastidieuse, répétitive et sans valeur ajoutée qu’est le fait de composer des numéros de téléphones et de valider s’il y a un humain au bout du fil ou non.

Si l’appelant reste toujours en ligne après avoir écouté le message d’accueil et d’information il est alors mis en relation avec un des opérateurs disponibles sur le centre d’appels : en pratique les postes téléphoniques de toutes les personnes disponibles sonnent en même temps et la personne qui décroche en premier est mise en relation pour exécuter l’enquête téléphonique

(Son poste de travail va alors afficher le numéro de son interlocuteur)

Après cette mise en relation : l’enquêteur demande à nouveau le consentement de la personne enquêtée avant de procéder au déroulement du questionnaire.

A partir de cet instant tout sera consigné dans le logiciel de collecte de données (Acceptation, Refus, Prise de RDV)  et en cas d’acceptation immédiate le logiciel déroule le formulaire d’enquête et à la fin de l’appel, il centralise les données sur le serveur s’il y a  internet ou les garde en local jusqu’à ce qu’il y ait de nouveau la connectivité internet pour les envoyer sur le serveur central.

Un tableau de bord permet de suivre les données en temps réel, de les partager avec des partenaires de façon publique (sites web) ou privée

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by Anne Marie

Alertes Et Réponses Santé

Selon la définition sur le site: https://www.gouvernement.fr/risques/risques-sanitaires  un risque sanitaire est : « un risque immédiat ou à long terme représentant une menace directe pour la santé des populations nécessitant une réponse adaptée du système de santé ». Toutefois, dépendant de son origine (catastrophe naturelle, intoxication alimentaire, épidémie…) un risque sanitaire peut entraîner une crise sanitaire lorsque les conséquences sont graves pour la population et que les autorités publiques voient leurs dispositifs dépassées par le phénomène. Pour faire face à ce type de risques , il convient de mettre en place un dispositif de veille, d’alerte et de gestion.

 Epidémie vs Pandémie

« Une épidémie désigne l’augmentation rapide d’une maladie en un lieu donné sur un moment donné. Selon son étymologie grecque, ce mot s’applique initialement aux maladies touchant les humains. Cf https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9mie . Une épidémie se définit  donc par l’apparition d’un nombre élevé de cas d’une maladie infectieuse transmissible ou  par l’accroissement considérable du nombre de cas dans une zone donnée.

Dans le cas oú la maladie s’étend  au-delà d’une zone précise et se propage rapidement à une part importante de la planète, on parle alors de pandémie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), on parle de pandémie en cas de propagation mondiale d’une nouvelle maladie.

Ce qu’il faut retenir: La pandémie est une épidémie à échelle mondiale.

 Loi du 21 juillet 2009 et acteurs du système de sécurité sanitaire

La loi HPST ( Hôpital, Patient, Santé, Territoire) définit une nouvelle organisation sanitaire et médico-sociale qui vise à mettre en place une offre de soins graduée de qualité, accessible à tous et satisfaisant à l’ensemble des besoins de santé. Elle a été promulguée le 21 juillet 2009 et publié au Journal Officiel du 22 juillet. Elle comporte 4 titres :

 – La modernisation des établissements publics de santé (fonctionnement et organisation, qualité de la prise en charge et sécurité des soins, coopération, performance) ;

– L’amélioration de l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire

-La prévention et la santé publique ;

– L’organisation territoriale du système de santé (création des ARS, politique régionale de santé, systèmes d’information …) cf https://solidarites-sante.gouv.fr

Cette loi a une grande incidence sur l’organisation du système de santé en France. De cette loi découle la création des ARS (Agence Régionnale de Santé) chargées de coordonner la veille sanitaire et la gestion des situations de crise sanitaire dans un cadre territorial. Les ARS ont pour mission de décliner au niveau régional la politique de santé définie au niveau national. Les ARS contribuent à l’organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire.

Hormis les ARS qui interviennent localement dans des situations de crise sanitaire, on peut énumérer deux autres acteurs majeurs sur le plan national d’une part ,à savoir la DGS ( Direction Générale de la Santé) qui regroupe en son sein  le Haut Conseil de la santé publique, les autorités et agences de sécurité sanitaire et  d’autre part sur le plan international l’OMS ( Organisation Mondiale de la Santé).

L’OMS a pour mission de mener les pays au niveau de santé le plus élevé possible, « état de bien-être physique, mental et social complet et non pas l’absence de maladie et d’infirmité ». Son rôle essentiel est d’aider les États membres à se préparer aux situations d’urgence ayant un impact sur la santé publique et d’agir en conséquence.Cette mission principale comprend :

-l’orientation des priorités de la recherche ;

-la définition des normes et des standards ;

-la définition des politiques à suivre conformes à l’éthique et basés sur des faits probants ;

-le renforcement des capacités institutionnelles en fournissant un appui technique ;

-la création de partenariats pour améliorer les actions conjointes ;

-l’évaluation générale des tendances en santé.

 L’OMS a défini plusieurs niveaux d’urgence sanitaire :

-Un premier niveau touchant un pays avec des conséquences minimes pour la santé publique et qui nécessite une action minime de l’OMS à l’échelle internationale ;

-Un deuxième niveau quand les conséquences sont plus importantes et réclament une action modérée ;

-Un troisième niveau quand l’événement survenu dans un pays a d’importantes conséquences et une action de grande envergure est lancée par l’OMS à l’échelle internationale.

 

Ce qu’il faut retenir: Des entités et organismes sur le plan local,national et international sont habilités à faire face aux situations de crise sanitaire.

Alerte sanitaire et acteurs en charge du traitement des signalement

Une alerte sanitaire est lancée après la réception d’un signal sanitaire. Ce signal est envoyé à la suite d’un événement inhabituel ou inattendu susceptible d’avoir un impact important sur la santé de la population. Il nécessite au préalable une vérification puis une validation en lien avec un risque sanitaire. S’il présente une menace confirmée pour la santé publique, une alerte de santé publique est lancée. Plusieurs outils peuvent être utilisés pour remonter les informations relatives au déclenchement d’une alerte. Nous en avons exposé quelques uns dans notre article cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/03/collecte-des-donnees-de-sante-quels-outils-libres-et-comment-les-comparer/

Après confirmation de la menace sur la santé publique, l’alerte doit être déclenchée par l’ARS d’où est originaire le risque. L’alerte locale est évaluée pour déterminer si elle nécessite une information relayée au niveau national .Après la validation et le lancement  de l’alerte , l’organisation de la réponse peut débuter. Il s’agit de déterminer si les capacités régionales sont suffisantes ou si des mesures de gestion complémentaires sont indispensables.

La fonction de réception des signaux revient au Centre opérationnel de réception et de réponse aux urgences sanitaires et sociales (CORRUSS), point unique d’accueil des signalements et alertes nationaux et internationaux.

 

Composé de médecins, pharmaciens, ingénieurs spécialisés en santé publique, de juristes, de gestionnaires de crises, le CORRUSS définit et coordonne la réponse à apporter aux urgences sanitaires identifiées à partir des signalements transmis. Cette multidisciplinarité assure une capacité d’intervention dans tous les types de risques sanitaires.  Il réalise une veille des alertes sanitaires à l’échelle nationale et internationale notamment grâce au partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un bilan quotidien est réalisé puis transmis au ministère de la santé. En 2018, le CORRUSS a réceptionné 1 464 signalements.

Ce qu’il faut retenir: Après validation de l’alerte sanitaire, plusieurs acteurs interviennent dans le traitement du signal d’alerte lancé.

 

Niveaux d’alerte sanitaire et gestion des épidémies

Il convient de rappeler l’importance de la collecte de données dans le processus d’alerte sanitaire.En effet, ce sont des informations quotidiennement collectées puis analysées qui permettent de déclancher un état d’alerte sanitaire. Il est donc important de maitriser les méthodes de collectes de données; thème que nous avons eu à aborder dans l’un de nos précédents articles cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/23/les-methodes-de-collecte-de-donnees/

Parlant d’alertes sanitaires , elles sont graduées selon trois niveaux :

-Niveau 1 : gestion courante des alertes sanitaires ;

-Niveau 2 : CORRUSS renforcé avec une équipe dédiée à la gestion d’un évènement particulier ayant un impact sanitaire significatif.

-Niveau 3 : activation du centre de crise sanitaire pour des situations sanitaires exceptionnelles.

L’activation du niveau 3 se caractérise par la mise en place d’une cellule de gestion de crise opérationnelle 7 jours/7 (salle de crise, cellule d’aide à la décision, etc.).

La difference dans la gestion des pandémies  est relative au stade ou niveau de l’alerte:

-Stade 1 : il a pour objectif de freiner l’introduction du virus sur le territoire. Différentes mesures sont possibles : contrôle sanitaire aux frontières, fermetures des crèches, des établissements scolaires, prise en charge des personnes ayant eu un contact avec un malade…

-Stade 2 : il a pour objectif de freiner la propagation du virus sur le territoire. C’est une phase de mise en oeuvre des mesures barrières (protection de populations spécifiques, restriction des grands rassemblements et des activités collectives, suspension de certains transports en communs, fermeture de classes voire fermeture nationale des crèches et établissements d’enseignement…) et de montée en charge du système sanitaire ;

-Stade 3 : il a pour objectif d’atténuer les effets de la vague épidémique et de prévenir la saturation du système sanitaire. Le stade 3 marque l’arrêt de la surveillance individuelle des cas. Il prévoit l’adoption de mesures visant à assurer la continuité de la vie sociale et économique (recours au chômage partiel, activation de solutions de continuité pédagogique, surveillance des prix et de la distribution des produits…) ainsi que le maintien des missions des services essentiels et les secteurs d’activité d’importance vitale (activités de défense, collecte des déchets, fourniture d’énergie, industrie pharmaceutique…).

Sur le site mbamci.com , on met en lumière  le rôle du digital pour améliorer les alertes santé grâce à une exploitation optimale de Data et d’outils encore mal exploités tel que le SNDS (Système National des Donnée de Santé), qui est un arsenal de Data de santé regroupant un nombre conséquent de données de santé, collectées dans plusieurs bases (SNIIRAM, PMSI, CepDIC)donnant accès aux informations suivvantes :

-Données patients

-Prestations remboursées

-Données relatives aux séjours hospitaliers

-Informations médicales sur les patients en hôpitaux

-Informations sur les durées de séjour

-Informations sur médicaments et actes externes à l’hôpital

-Informations sur les causes de décès

Le DMP (Dossier Médical Partagé ou « Personnalsé ») occupe une place de choix en tant qu’outil prometteur dans les alertes et REPONSE santé. L’un de nos précédents articles est d’ailleurs mis en lumiere le DMP cf https://www.cloudlyyours.com/2020/08/15/dossier-patient-informatise-dmi/

Quelques initiatives plaçant le digital au coeur de la demarche preventive et d’alerte sont à noter:

-La Poste qui a lancé son application La Poste esanté, dont l’objectif est de disposer d’un carnet de santé numérique, sur lequel les données de santé peuvent être inscrites et partageables auprès des professionnels de santé autorisés à y accéder.

-De nombreux laboratoires pharmaceutiques autour de dispositifs médicaux connectés pour le diabète, l’Hyper Tension Artérielle, les Risques Cardio Vasculaires et l’Apnée du sommeil .

Ces initiatives ont pour objectifs de favoriser la continuité du traitement et la remontée d’informations pour optimiser la prévention.

 Ce qu’il faut retenir: La stratégie de gestion des épidémies est grandement liée au niveau d’alerte sanitaire et ne saurait être efficace sans l’appui d’outils digitaux.

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by Anne Marie

Analyse Qualitative VS Analyse Quantitative des données de santé

Qui parle d’analyse de données, sous-entend de prime abord, une collecte de données maîtrisée, une thématique qui a fait l’objet d’un article précédent

« Les études qualitatives regroupent l’ensemble des études utilisant des méthodes qualitatives pour la collecte et la description de données qualitatives. Celles-ci se définissent en opposition aux données quantitatives pouvant être mesurées et qualifiées par une unité de mesure alors que la donnée qualitative sera simplement décrite. »
A contrario et toujours selon Wikipedia, les données quantitatives « sont des analyses qui mesurent les comportements ou opinions « 

Une étude quantitative est parfois précédée par une étude qualitative. En effet, elles sont complémentaires et n’ont pas le même objectif. L’étude qualitative met en avant les comportements et opinions , alors que l’étude quantitative mesure la quantité de personnes ayant un type de comportement ou d’opinions.

Les techniques de collecte de données qualitatives et quantitatives

 Dans un précédent article, nous avons eu à aborder de long en large les méthodes de collecte de données. Ici, nous reviendrons sur l’essentiel des méthodes de collecte. Les principales techniques de collecte de données qualitatives utiles en soins de santé sont les entretiens individuels, les focus groups et l’observation.

–     L’entretien individuel semi-structuré vise à collecter des données en interrogeant les participants face-à-face (ou à distance) par des techniques de conversation. L’entretien est alors structuré à l’aide d’un guide d’entretien reprenant la liste de questions ouvertes ou une liste de sujets à aborder au cours de la discussion. Le caractère individuel convient lorsqu’aucune interaction entre les répondants n’est pas nécessaire ou recherchée, comme quand le sujet d’étude est sensible ou intime, par exemple. Cette technique peut également être choisie pour des raisons pratiques, par exemple lorsque les participants ne sont pas facilement « déplaçables », ou manquent de temps.

–    Le focus group ,est aussi une forme d’entretien semi-structuré. Il consiste en une série de discussions au sein de différents groupes de participants  facilitées par un chercheur. L’objectif de la collecte par focus group est de fournir des données (via l’interaction intragroupe) relatives aux croyances et aux normes du groupe à l’égard d’un sujet particulier ou d’un ensemble de questions . Cette technique est utile quand l’interactivité et le brainstorming entre les participants méritent d’être renforcés afin d’acquérir des connaissances et de générer des idées permettant d’approfondir le sujet d’étude . Un focus group n’est pas synonyme d’« entretien de groupe » : dans les focus groups, les participants sont recrutés spécifiquement pour la recherche, en utilisant une certaine méthode. C’est un entretien de groupe dans le sens où il recueille des données de manière collective . Cependant, ils diffèrent d’un entretien de groupe en raison de l’importance qui est attachée à l’interaction entre les participants, interaction grâce à laquelle les participants peuvent modifier leurs points de vue. Dans un entretien de groupe, l’interaction entre les participants est limitée, et se produit principalement entre l’intervieweur et les personnes interrogées. Idéalement les focus groups doivent être homogènes en interne sur des critères pertinents par rapport à la question de recherche, mais hétérogènes entre les groupes. L’homogénéité dans le groupe vise à capitaliser les expériences communes des participants.

–     L’observation, quant à elle, est utile pour comprendre plus que ce que les gens disent à propos de situations complexes. Il  s’agit d’enregistrer activement des informations selon un certain nombre de dimensions, telles que les lieux, les personnes (les acteurs) et des activités. Observer signifie porter son attention sur le détail de l’observation, l’information visuelle ainsi qu’auditive, la dimension temporelle, l’interaction entre les personnes, et  l’établissement de liens . Les outils de collectes sont les check-lists et les notes de terrain.

Concernant les techniques de collecte de données quantitatives, il y a notamment les enquêtes CAP (Connaissances, Attitudes, Pratiques) . Le but des méthodes quantitatives  de collecte de données est de quantifier et de mesurer un phénomène grâce à l’utilisation de questionnaires et au traitement statistique des informations collectées. Les enquêtes par questionnaire sont la principale méthode quantitative de collecte de données. Elles consistent à interroger, à l’aide d’un questionnaire, un échantillon d’individus le plus représentatif possible de l’ensemble de  la population étudiée. Un des avantages d’une enquête CAP est de permettre, lors d’une seule enquête, le recueil d’un grand nombre de données qui feront l’objet d’analyses statistiques (ce que ne permettent pas les méthodes qualitatives de collecte de données). Une enquête CAP est une méthode de type quantitatif (questions prédéfinies et formatées dans des questionnaires standardisés) qui donne accès à des informations quantitatives et qualitatives. Les questions CAP tendent à rendre visibles et repérables certains traits  caractéristiques dans les  attitudes  et comportements en matière de santé liés à des facteurs religieux, sociaux, traditionnels, mais aussi à la conception que chacun se fait du corps ou de la maladie.

Ce qu’il faut retenir : les méthodes de collectes de données diffèrent en fonction de la nature des études (qualitatives ou quantitatives ) ; bien que ces dernières restent complémentaires.

 

L’utilisation des logiciels dans l’analyse qualitative et quantitative des données 

Selon la revue Recherche en sciences de gestion l’utilisation de logiciels peut paraître a priori peu adaptée au « travail de terrain qui réclame une attitude compréhensive envers des modes de raisonnement et des logiques sociales qui échappent de très loin au logicisme » (Lejeune, 2010, p. 15). Mais, dans une recherche qualitative, les données sont particulièrement abondantes et donc longues et délicates à traiter, « coder est une entreprise fatigante » (Huberman et Miles, 1991, p. 111). Aussi, les logiciels peuvent apporter une aide non négligeable à l’organisation et au traitement des données, que les résultats recherchés soient qualitatifs, quantitatifs ou qu’altimétriques (mixtes).

Il existe une pléthore d’outils informatiques d’assistance à l’analyse de données . La classification de Lejeune (2010) positionne les logiciels selon deux axes de finalité :

–          [explorer/analyser] : certains outils servent à l’exploration du matériau, d’autres permettent de faire émerger des catégories d’analyse ;

–          [calculer/montrer] : certains reposent sur des procédures quantifiées, d’autres sur des procédures d’organisation des matériaux.

Cinq familles de fonctionnalités sont ainsi définies . Les automates permettent de calculer des agrégats du corpus et d’assigner une étiquette sur la base des co-occurrences. Les outils réflexifs consistent à annoter le texte (codage) pour en faire émerger des catégories d’analyse. Les dictionnaires et registres permettent de coder le texte à partir de mots-clés prédéfinis ou construits au cours du processus pour faire émerger des catégories d’analyse.

Les principaux atouts et risques identifiés et liés à l’utilisation de logiciels tels que (Segese, Nvivo)  montrent qu’ils suscitent autant d’espérances que de craintes (Barry, 1998). Certains auteurs soulignent, en outre, des atouts liés à la neutralité et la scientificité des traitements quantitatifs partant de l’idée qu’une donnée chiffrée serait plus scientifique qu’une donnée qualitative. Mais « Nous considérons que la scientificité des traitements ne dépend pas de l’outil utilisé, mais de la rigueur épistémologique et méthodologique du chercheur, car même s’il peut être « un adjuvant, le logiciel ne sera jamais un garant du sérieux de l’analyse conduite  » (Lejeune, 2010, p. 17).

Ce qu’il faut retenir : Les logiciels restent de bons alliés en termes d’analyse de données mais leur utilisation nécessite de la rigueur afin que l’interprétation qui en découle soit fiable.

CloudlyYours Datahub

Notre équipe  vous accompagne dans vos projets de collecte et d’analyse de données qualitatives  et quantitatives grâce à notre plateforme de collecte et d’analyse de données multi-sources CloudlyYours Datahub dans le respect des  meilleures pratiques et règlementations en vigueur.

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by Anne Marie

Comment Garantir La Sécurité Des Données?

L’article 34 de la loi informatique et libertés stipule que :  » Le responsable du traitement est tenu de prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour préserver la sécurité des données et, notamment, empêcher qu’elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès ».

 

Evaluer les risques

Avant d’évaluer les risques, il est important de s’assurer que la collecte de données s’est faite en respectant certain aspects que nous avons eu à aborder dans l’un de nos précédents articles.

Pour garantir la sécurité des données personnelles dont l’organisme a la charge , il revient au responsable du fichier d’idendifier au préalable les risques sur la vie des personnes dont les données sont détenues en cas de fuite ou de perte de données. Après cette étape d’identification des risques, pourront être déterminés les moyens adéquats pour les réduire ou les minimiser. Dans ce cadre et pour l’évaluation du niveau de sécurité des données personnelles, la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a public un guide sur la sécurité des données personnelles. Ce guide est présenté sous forme de fiches thématiques mettant en lumière les précautions élémentaires à mettre en place pour améliorer la sécurité d’un traitement de données à caractère personnel. Il atteint cependant ses limites lorsqu’il s’agit d’étudier des traitements complexes ou aux risques élevés. 

Ce qu’il faut retenir: Une identification et une évaluation des risques sont des étapes primordiales avant le choix des moyens de sécurisation des données.

L’Analyse d’Impact relative à la Protection des données

Nous avons eu à publier un article sur l’analyse d’Impact mettant en avant les destinataires de cette analyse, les acteurs qui y intervenaient ou encore les intérêts que présentaient une telle analyse.

Avant d’aborder l’analyse d’Impact, il faut se poser une série de questions telle qu’exposé sur  le site www.cnil.fr  . Les bonnes questions à se poser sont listées comme suit:

  • Quels pourraient être les impacts sur les personnes concernées en cas :

   d’accès illégitime ?  de modification non désirée ?  de disparition ? Est-ce grave ?

  • Comment chacun de ces scénarios pourrait-il arriver ?
  • Est-ce vraisemblable ?
  • Quelles mesures (de prévention, de protection, de détection, de réaction…) devrait-on prévoir pour réduire ces risques à un niveau acceptable ?

En rappel l’analyse d’impact relative à la protection des données (AIPD) est un outil d’évaluation d’impact sur la vie privée. Une AIPD repose sur 2 piliers :

1- les principes et droits fondamentaux, « non négociables », fixés par la loi. Ils ne peuvent faire l’objet d’aucune modulation, quelles que soient la nature, la gravité et la vraisemblance des risques encourus ;

2- la gestion des risques sur la vie privée des personnes concernées, qui permet de déterminer les mesures techniques et d’organisation appropriée pour protéger les données personnelles.

 

Ce qu’il faut retenir: L’AIPD un outil de choix dans un processus de sécurisation des données.

 

Différence entre sécurité de l’information et protection de la vie privée et Démarche en 4 étapes

Quelle différence existe t-il entre sécurité de l’information et protection de la vie privée ? Les deux suivent des logiques complémentaires. L’objectif de la sécurité de l’information est de protéger l’organisme des atteintes liées à son patrimoine informationnel.  Celui de la protection de la vie privée est de protéger les personnes des atteintes liées à leurs données. Un article sur la protection des données personnelles a été, il y a quelques semaines, publié sur notre blog.

Pour garantir la sécurité des données, une démarche en quatre étapes essentielles doit être entreprise :

  • Première étape: L’étude du contexte . Elle permet de délimiter et décrire les traitements considérés, leur contexte et leurs enjeux ;
  • Deuxième étape: L’étude des mesures grâce à laquelle sont identifiées les mesures existantes ou prévues (d’une part pour respecter les exigences légales, d’autre part pour traiter les risques sur la vie privée) ;
  • Troisième étape: L’étude des risques qui permet d’apprécier les risques liés à la sécurité des données et qui pourraient avoir des impacts sur la vie privée des personnes concernées afin de vérifier qu’ils sont traités de manière proportionnée ;
  • Quatrième étape: La validation; une étape oú l’on déterminera la manière dont il est prévu de respecter les exigences légales et de traiter les risques, ou encore refaire une itération des étapes précédentes.

Le suivi de cette approche par les entreprises leur permet d’assurer une prise en compte optimale de la protection des données personnelles dans le cadre de leurs activités.

Par ailleurs, le catalogue de bonnes pratiques aide à déterminer des mesures proportionnées aux risques identifiés, en agissant sur :

-les « éléments à protéger » : minimiser les données, chiffrer, anonymiser, permettre l’exercice des droits…

-les « impacts potentiels » : sauvegarder les données, tracer l’activité, gérer les violations de données…

-les « sources de risques » : contrôler les accès, gérer les tiers, lutter contre les codes malveillants…

-les « supports » : réduire les vulnérabilités des matériels, logiciels, réseaux, documents papier…

 

Pour sécuriser les données, cinq leçons à retenir sur www.village-justice.com

Leçon 1 : Mettre en place des mesures élémentaires de sécurité.

Dans les différents cas soumis à la CNIL, on peut recenser notamment :

– L’absence de mise en place de dispositif permettant d’éviter la prévisibilité des URL ;

– L’absence de procédure d’identification ou d’authentification des utilisateurs (par exemple, un site internet qui n’intègre pas de fonctionnalité permettant de vérifier qu’un client s’est bien authentifié à son espace personnel avant d’accéder aux documents) ;

– L’absence de test de vulnérabilité des sites internet en amont (en vérifiant par exemple, que leur mise en production avait été précédée d’un protocole complet de test).

 

Le RGPD instaure une logique de protection des données dès la conception et par défaut. Par conséquent, dès la conception d’outils ou systèmes informatiques, il est recommandé de suivre les démarches élémentaires suivantes :

– Vérifier les règles de filtrage des URL (par exemple, la modification d’un mot présent dans l’URL) ;

– En cas de connexion à distance au réseau informatique interne d’une entreprise, a minima, mettre en place des mesures de filtrage des adresses IP pour autoriser seulement des adresses IP identifiées et autorisées, ou alors utiliser un VPN ;

– Envisager de mettre en place une procédure d’identification ou d’authentification des utilisateurs du site web pour protéger les informations enregistrées (par exemple, téléversement de document ;

– En cas d’authentification par un utilisateur, les identifications ne doivent pas être divulguées ni stockées dans un fichier non protégé ;

– Pour les mots de passe, suivre scrupuleusement la délibération n°2017-012 du 19 janvier 2017 portant adoption d’une recommandation relative aux mots de passe de la CNIL (identifiant unique par utilisateur, mot de passe complexe, changements de mot de passe réguliers, verrouillage du compte après plusieurs échecs, …) ;

– Pour les accès aux postes de travail, paramétrer le verrouillage automatique en cas d’inactivité ; installer un « pare-feu », utiliser des antivirus régulièrement mis à jour (…) ;

– En cas de recours à des prestataires, vérifier les caractéristiques des produits, outils et systèmes informatiques.

 

Leçon 2 : Contrôler régulièrement la sécurité de vos outils et systèmes informatiques.

Dans la plupart des décisions rendue par la CNIL, l’autorité souligne l’importance d’effectuer des vérifications régulières des mesures de sécurité mises en place par le responsable de traitement.

Concrètement, ces vérifications doivent être effectuées en amont, lors de la mise en production et après le déploiement des outils et/ou systèmes ou sites internet. Finalement, il s’agit pour les responsables de traitement de tester les mesures mises en place tout au long du processus. D’où le terme de vérifications « régulières».

Leçon 3 : Surveiller les actions de vos sous-traitants.

Lorsque des opérations de traitement de données sont confiées à des sous-traitants, cela ne décharge pas le responsable de traitement de la responsabilité qui lui incombe de préserver la sécurité des données traitées pour son compte. En effet, le responsable de traitement doit s’assurer et vérifier que toutes les composantes et options de l’outil ou du système par le prestataire répondent à des mesures de sécurité conformes au RGPD.

Avant la violation des données, il est de la responsabilité du responsable de traitement de procéder aux vérifications des caractéristiques du produit (standard) retenu auprès de son prestataire.

Après la violation des données, dans ses relations avec des sous-traitants, il est recommandé au responsable de traitement de jouer un rôle actif et d’être en mesure de justifier les demandes relatives aux mesures correctives auprès de son sous-traitant. Ces demandes doivent être quotidiennes et exister avant et tout au long de la faille.

 

Leçon 4 : Documenter pour prouver.

La logique « d’accountability » du RGPD impose au responsable de traitement de documenter pour démontrer la conformité . Pour contrôler la sécurité des outils et systèmes informatiques, la CNIL invite à procéder à des protocoles complets de tests et des audits.  A titre d’exemple, à propos de ligne qui compose un code informatique d’un site web, une « attention particulière doit être portée au mécanisme d’authentification et nécessite alors une revue manuelle du code ».

D’autres documents peuvent également aider à contrôler la sécurité des outils tels que le registre des traitements, les analyses d’impact, les divers contrats et avenants avec vos prestataires. Plus largement, le RGPD prévoit des outils méthodologiques tels que les certifications, labels ou codes de bonne conduite dont l’application peut servir d’élément pour démontrer le respect des obligations incombant au responsable du traitement et qui pourront également être pris en compte par l’autorité de contrôle en cas de procédure contentieuse .

Leçon 5 : Ne pas attendre pour agir.

Sécuriser et protéger les données traitées, et plus généralement le processus de mise en conformité au RGPD semble complexe.

Ce qu’il faut retenir: Une démarche clairement définie soutenue par un ensemble de mesures techniques et procédurales facilitent la sécurisation des données.

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by Anne Marie

Surveillance Épidémiologique Et Outils Digitaux

« La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une ‎maladie infectieuse due à un coronavirus découvert ‎récemment. ‎La majorité des personnes atteintes de la COVID-19 ‎ne ressentiront que des symptômes bénins ou ‎modérés et guériront sans traitement particulier. ‎Le virus qui entraîne la COVID-19 se transmet ‎principalement par des gouttelettes produites ‎lorsqu’une personne infectée tousse, éternue, ou ‎lors d’une expiration. Ces gouttelettes sont trop ‎lourdes pour rester dans l’air et tombent ‎rapidement sur le sol ou sur toute surface proche.‎Vous pouvez être infecté en respirant le virus, si ‎vous êtes à proximité d’une personne malade, ou en ‎touchant une surface contaminée  par vos yeux, ‎votre nez ou votre bouche ». Tiré de www.who.int . Face à l’évolution rapide de la COVID-19 et à l’état d’urgence qu’elle a imposé, l’Organisation Mondiale de la Santé a instauré un ensemble de stratégies de surveillance du virus (orientations provisoires) afin de mieux l’étudier et ralentir sa propagation. 

 

Stratégies de surveillance de l’infection humaine à Coronavirus 2019 par l’OMS 

L’OMS a présenté  dans un rapport  intitulé Stratégies de surveillance de l’infection humaine à Coronavirus 2019 (COVID-19) : orientations provisoires , un  ensemble d’orientations provisoires qui permettront , grâce aux données recueillies et analysées, de mieux restreindre la propagation du virus. Ces orientations en termes de surveillance épidémiologique sont exposées comme suit:

  • Surveillance par les individus au sein des communautés

Les personnes au sein des communautés peuvent jouer un rôle important dans la surveillance de la COVID-19. Dans la mesure du possible, les personnes qui présentent des signes ou des symptômes de COVID-19 devraient pouvoir accéder à des tests de dépistage au niveau des soins primaires. Quand le dépistage au niveau primaire n’est pas possible, la surveillance à assise communautaire, dans le cadre de laquelle la communauté participe à la surveillance des événements sanitaires et les signale aux autorités locales, peut être utile pour identifier les groupes de cas de COVID- 19. 

En participant par ailleurs à la recherche des contacts et aux enquêtes sur les groupes de cas, les individus et les communautés contribuent d’une autre manière, tout aussi importante, à la surveillance de la COVID-19.

  • Surveillance au niveau des soins primaires

La surveillance en milieu de soins primaires est une nécessité pour pouvoir détecter les cas et les groupes de cas dans la communauté. Dans la mesure du possible, le dépistage devrait être disponible dans les services de soins primaires ; une autre possibilité complémentaire consiste à mettre en place des installations communautaires consacrées au dépistage de la COVID-19, telles que des sites de drive- in pour se faire dépister en voiture, ou des sites fixes dans des bâtiments communautaires. Les patients dépistés comme des cas probables ou confirmés de COVID-19 doivent faire l’objet d’une notification dans les 24 heures suivant leur identification. Il est crucial que les données soient communiquées et analysées rapidement, afin de détecter les nouveaux cas et groupes de cas. Par conséquent, il convient de ne collecter que le nombre minimal de variables de données (p. ex., âge, sexe, date d’apparition de la maladie, date de prélèvement de l’échantillon, résultat du test, endroit où le test a été pratiqué). La communication des données aux autorités de santé publique locales ou nationales peut se faire en ligne, par l’intermédiaire d’une application pour téléphone portable, par messages textuels (SMS), ou par téléphone. La notification quotidienne de l’absence de cas par tous les sites au niveau des soins primaires – autrement dit, la notification de zéro cas lorsqu’aucun cas n’est détecté – est essentielle pour vérifier que le système de surveillance fonctionne en continu

–          Surveillance en milieu hospitalier

Les patients diagnostiqués comme des cas probables ou confirmés de COVID-19 dans les hôpitaux doivent faire l’objet d’une notification dans les 24 heures suivant leur identification. Tous les décès de patients COVID-19 doivent être notifiés dans les 24 heures suivant le décès. L’ensemble minimum de données essentielles à communiquer par les établissements hospitaliers doit comprendre : 

• âge, sexe/genre et lieu de résidence ; 

• date de début des symptômes, date de prélèvement d’échantillon, date d’admission ;

• résultat du test en laboratoire ;

• sévérité à l’admission : admis en unité de soins intensifs, traité par ventilation ; 

• si le cas est un agent de santé ; 

• issue (sortie ou décès) ; nécessite généralement un rapport de suivi, car l’issue n’est généralement pas connue dans les 24 heures suivant l’identification du cas.

–          Surveillance de la mortalité

Le nombre de patients COVID-19 décédés des suites de la COVID-19 dans les hôpitaux doit être notifié quotidiennement. Le nombre de décès dus à la COVID-19 survenus dans la communauté devrait idéalement être déclaré quotidiennement ou au moins une fois par semaine. Il peut être utile de surveiller également la mortalité due à des causes respiratoires non spécifiques (pneumonie non spécifiée). S’agissant des décès aussi bien en milieu hospitalier qu’en milieu communautaire, il convient de communiquer l’âge, le sexe et le lieu de décès de toutes les personnes qui meurent de la COVID-19. Les enquêtes sur la mortalité ne sont pas adaptées à la surveillance continue de la mortalité due à la COVID-19, mais ce type d’enquête peut avoir son utilité pour estimer de manière rétrospective la charge de mortalité totale attribuable à la COVID-19. 

–          Surveillance par des  données relatives aux dépistages en laboratoire

Les données sur le nombre de tests effectués concernant le SARS-CoV-2 doivent être collectées auprès de tous les laboratoires concernés. Si les systèmes de surveillance recensent généralement le nombre de cas de COVID-19, il est également important de recueillir des informations sur le nombre total de tests de laboratoire effectués pour détecter le virus de la COVID-19. Connaître le dénominateur relatif aux dépistages peut renseigner sur le niveau d’activité de la surveillance, et connaître la proportion de tests positifs peut renseigner sur l’intensité de la transmission chez les personnes symptomatiques. Au moment où ces lignes sont écrites, le test d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) est la méthode de diagnostic en laboratoire la plus couramment utilisée. Dans le cas où d’autres méthodes de diagnostic sont employées, les nombres de tests effectués et de cas confirmés par les différentes méthodes de diagnostic en laboratoire employées devront être consignés. Source: https://apps.who.int

Ce qu’il faut retenir: Un ensemble de stratégies de surveillance épidémiologique visant à limiter l’impact du coronavirus a été élaboré par l’Organisation Mondiale de la Santé mettant en scène des données reccueillies au sein des communautés, des laboratoires, des centres hospitaliers etc… avec l’appui d’outils digitaux.

 Les outils digitaux au service de la surveillance épidémiologique 

Le recueil et l’analyse de données en milieu de santé ne saurait être efficace sans l’appui ou le recours aux outils digitaux. Tel qu ‘exposé sur le site www.swissdigitalhealth.com , ci-dessous quelques outils digitaux qui accompagnent les organes de recherche dans leur lutte quotidienne contre l’expansion du coronavirus.

 –          Intelligence artificielle

Le port du masque n’est malheureusement pas généralisé malgré les recommandations et les multiples campagnes de communication  faites sur les risques de contamination encourus. Suite à ce constat, Baidu, l’équivalent chinois de Google, a mis au point un modèle d’intelligence artificielle pour détecter les personnes qui ne portent pas de masques de protection. La limite de ce modèle réside dans le fait qu’une fois le masque porté, la moitié du visage est cachée; ce qui empêche les solutions de reconnaissance faciale traditionnelles de fonctionner  correctement obligeant souvent les citoyens à retirer leur masque pour effectuer leurs opérations. Les citoyens étant exposés dans ces cas là à des risques de contamination, SenseTime une société hongkongaise spécialisée dans la surveillance automatique de foules, a ainsi développé un système d’identification qui fonctionne malgré le port d’un masque de protection. 

 –          Chatbots

Aux USA, les chatbots sont largement utilisés dans la détection de la maladie. Ces robots conversationnels permettent de rassurer les gens et les aider à se faire soigner, tout en les tenant à l’écart des salles d’attente des cliniques et des centres de soins d’urgence. D’un autre côté, toujours aux États-Unis, la start-up 98point6 basée à Seattle, propose des visites médicales virtuelles via son application. Les patients commencent à discuter avec une intelligence artificielle avant d’être transférés à un médecin qui poursuit la conversation par SMS.

En fin janvier dernier, Bright.md une start-up de Portland, a mis quant à elle en service son propre système de dépistage  du coronavirus. Son produit utilise l’IA pour mener des entretiens à distance avec les patients. Lorsque l’application de Bright.md signale un cas possible de coronavirus, le logiciel organise automatiquement une rencontre vidéo avec un médecin.

 –          Épidémiologie numérique par le traitement de données de masse

Le numérique permet également de jouer un rôle clé dans l’information et donc sur l’anticipation de la maladie. C’est ce que l’on appelle l’épidémiologie numérique, qui consiste à récolter, analyser et trier les gigantesques masses de données produites sur internet. Cette technique est rendue plus simple actuellement, grâce aux populations hyperconnectées.  Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, basé en Suède, scrute ainsi l’apparition des maladies grâce à internet et aux réseaux sociaux. Dans le cadre du projet Epidemic Intelligence, des spécialistes des données et des médecins épidémiologistes analysent internet, les médias et les réseaux sociaux à la recherche de nouveaux cas. Reste que leur tâche est énorme. Pour le coronavirus, des millions de tweets par exemple analysés chaque jour.

Dans le même ordre d’idée, l’Université Harvard a développé HealthMap. Cette carte interactive propose une surveillance de l’épidémie. Sur une carte mondiale, chaque point correspond à des cas cliniques, des décisions politiques ou encore des articles de presse. Ces initiatives, qui se multiplient, permettent d’avoir une idée assez précise et surtout très rapide de la progression du virus. Le numérique permet d’éviter les lenteurs des processus habituels, au cours desquels les informations médicales sont remontées du terrain jusqu’aux agences de santé, avant la communication au grand public. 

 

Ce qu’il faut retenir: Robots, télémédecine , chatbots, sites internet, applications, Big Data… les outils digitaux sont au coeur même des stratégies de surveillance épidémiologique. 

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by Anne Marie

Système De Surveillance Des Accidents De La Route

« Les traumatismes dus aux accidents de la circulation représentent un problème de santé publique majeur et une des principales causes de décès et de traumatismes dans le monde. Tous les ans, près de 1,3 million de personnes meurent et des millions d’autres sont blessées ou se retrouvent handicapées à la suite d’accidents de la route, surtout dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. En plus d’entraîner des coûts sociaux énormes pour les personnes, les familles et la communauté, ces traumatismes font peser un lourd fardeau sur les services de santé et sur l’économie. Le coût pour les pays qui, pour beaucoup, ont déjà du mal à se développer économiquement, peut représenter de 1 à 2 % du produit national brut. La motorisation augmentant, la prévention des accidents de la circulation et des traumatismes dont ils sont la cause deviendra de plus en plus un défi économique et social, en particulier dans les pays en développement. Si les tendances actuelles se maintiennent, les traumatismes dus aux accidents de la circulation augmenteront considérablement dans la plupart des régions du monde dans les 20 prochaines années et les citoyens les plus vulnérables seront les plus touchés » Tiré du Manuel de sécurité routière à l’intention des décideurs et des intervenants publié par l’OMS. Ce contexte décrit, montre bien la pertinence de l’instauration d’un système efficace de surveillance des accidents de la route.

Le Système de Surveillance Géographique et Socio-Sanitaire (4SGéO) co-développé avec l’IRD : Présentation et utilité

Par définition et selon Wikipédia , la prévention routière ou sécurité routière est : « l’ensemble des mesures mises en place pour empêcher les usagers de la route d’être tués ou gravement blessés dans les accidents de la route ou en atténuer les conséquences ». Les usagers de la route toujours selon Wikipédia, sont les piétons, les cyclistes, les automobilistes et leurs passagers, les chauffeurs de poids-lourd, et les passagers des transports publics routiers (principalement les autocars, autobus et tramways), etc. Il s’agit d’un enjeu sociétal majeur.

Le présent article s’articulera autour d’un cas pratique à savoir : la proposition d’un système de surveillance ; le 4SGéo version Sécurité Routière adressée aux pays intéressés.

Ce système de surveillance nommée 4SGéO version Sécurité Routière est le fruit de plusieurs projets de suivi des accidents de la route en Afrique de l’Ouest depuis 2015 notamment à Ouagadougou (1 – 2), puis Bamako, Sikasso, Cotonou et le Corridor de RNE1 (Bénin, Togo).

Le 4SGéo, version Sécurité Routière est une plateforme générique qui permet entres autres :

 ·         D’acquérir des données géolocalisées depuis le lieu d’accident par les agents d’intervention policiers, gendarmes, pompiers… (avec des smartphones)

·         De cartographier ces données sur une plateforme en ligne en temps réel

·         De consulter un tableau de bord (DataViz) de suivi de la donnée dans le temps

·         D’exporter ces données pour des analyses sous des logiciels spécifiques afin de produire notamment des cartographies et des analyses spatiales.

La plateforme 4SGéO version Sécurité Routière présente une certaine flexibilité dans sa gestion ; ce qui lui concède d’être un atout considérable dans la lutte chevronnée des différents états, des pays en voie de développement, en matière de sécurité routière. En effet grâce au 4SGéO, il est possible de paramétrer des accès aux tableaux de bords pour fournir des données spécifiques aux agents de terrain (cartographie des lieux accidentogènes), aux responsables des services d’accidents (fréquence des accidents, statistiques diverses) ou aux décideurs (indicateurs de prévalence, mortalité).

Ce qu’il faut retenir : La plateforme 4SGéO version Sécurité Routière est une plateforme évolutive qui s’adapte aux besoins des utilisateurs et que l’on peut configurer en fonction d’eux.

 

Le Système de Surveillance 4SGéO version Sécurité Routière: Fonctionnement

Le système de surveillance 4SGéo version Sécurité Routière est composé d’une application de saisie des données sur le terrain. Il s’agit d’une application smartphone légère qui intègre des fonctionnalités automatiques :

·         Fonctionne avec et SANS internet sur le terrain (ce qui palie au problème parfois récurrent d’accessibilité à une connexion fluide)

·         Capture des coordonnées géographiques (qui s’avère utile dans l’analyse des données)

·         Création d’identifiant

·         Saisie des informations horodatées

·         Prise de photos

·         Signature

·         Dessins à main levée de constats (qui favorise l’enrichissement des informations à interpréter)

Les informations à saisir correspondent aux items des fiches BAAC et peuvent être complétées avec d’autres indicateurs. L’une des étapes importantes de l’utilisation de la plateforme 4SGéO version Sécurité Routière demeure la saisie des données. En matière de collecte d’informations qu’il faut adapter aux outils en fonction des objectifs visés, des recommandations générales ont été faites dans l’un de nos précédents articles.

Concernant l’utilisation de la plateforme 4SGéO version Sécurité Routière, les agents de la police (étant souvent les premiers interpellés), doivent saisir sur le terrain les informations relatives à l’accident. Si l’accident présente des blessés dont l’état nécessite l’intervention des services de secours, ils peuvent également compléter l’application avec un formulaire spécifique aux forces de secours. Une fois dans les structures hospitalières, un autre formulaire sera complété par les agents de santé qui lui, renseignera sur l’état de santé de la victime, les soins reçus et les examens.

Les trois bases de données produites (saisie des informations par la police, saisie des informations par les services de secours et saisie des informations par l’hôpital) sont archivées dans un serveur avec la possibilité de les intégrer aux data center des Ministères de la Santé ; comme le cas du Burkina Faso où le 4SGéO est compatible au DIHS2).

Une application permet également de générer la totalité des informations de la fiche BAAC et produit un bilan complet de manière automatique ; issu des informations fournies par tous les intervenants. L’ensemble des données est visible et interrogeable sur le tableau de bord depuis un site internet sécurisé.

Ce qu’il faut retenir : Le fonctionnement de cette plateforme facilite l’analyse de données pour une prise de décision parce que prenant en compte toutes les parties importantes intervenant dans un accident de la route.

 

Divers articles abordant la question de la sécurité routière et tous ses sujets sous-jacents ont été publiés par bon nombre d’auteurs. Certains ont retenu notre attention, de par la richesse de leur contenu comme l’article sur le site ebonnet avec pour titre : De meilleures données pour une meilleure action : repenser les données sur les accidents de la route en Afrique de l’Ouest francophone

Voulez-vous tester la plateforme 4SGéO dans votre ville ou pays ?
Parlons-en !
by Anne Marie

Les méthodes de collecte de données

Apres avoir abordé dans nos précédents articles les questions relatives à la collecte de données et à la protection des données, nous nous attarderons dans cet article sur les différentes méthodes de collecte de données dans le domaine de la santé et leur processus. Quand on s’inscrit dans une logique de collecte de données, il est important de s’assurer que celle-ci soit effectuée conformément au Code et qu’elle respecte la loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée. Il est donc recommandé que les données recueillies répondent à un objectif ou à des objectifs clairement définis tout en apportant au passage des solutions à des problèmes identifiés.

Définir les objectifs de la collecte de données

L’étape indispensable, la toute première en réalité, est la définition des objectifs de l’enquête. Ce sont les objectifs qui permettront de déterminer quelles sont les informations ou données à collecter afin de donner un sens à l’enquête. La première étape consiste donc à définir l’objectif de l’enquête et suite à cela, dresser une liste de questions que l’on se pose : c’est à partir de cette liste que sont déterminés les problèmes et/ou des possibilités que présente la collecte des données. A chaque problème/possibilité identifié correspond un objectif spécifique.

Ce qu’il faut retenir : La détermination de l’objectif pose les bases de la justification de la collecte de données.

 

Planifier une approche

A cette étape, l’organisme prend des décisions concernant les personnes qui feront l’objet du sondage ou de l’enquête, la méthode de collecte des données, les sources des données qui seront utilisées et la durée du projet de collecte de données. Ces décisions peuvent être prises de concert avec un expert. Les méthodes et approches découleront des objectifs énoncés en amont et varieront selon certains facteurs (le contexte de l’organisme, sa taille, ses ressources, la complexité des problèmes et/ou possibilités choisis …).

Plusieurs questions peuvent être posées à cette étape :

–      Qui sera visé par les données recueillies ?

·         Lorsqu’on se demande auprès de quelles cibles les données seront recueillies, il faut songer aux personnes qui seront les plus concernées, par ce que l’on souhaite étudier ou observer.

·         En fonction des objectifs du projet de collecte de données, la taille de l’organisme, les ressources et le temps à disposition, les données peuvent être recueillies au sujet de plusieurs sous-sujets au sein d’un vaste groupe d’intérêt (par exemple, les jeunes patients souffrant d’hypertension qui possèdent un smartphone et qui écoutent beaucoup la musique classique).

·         Compiler des données sur un groupe d’intérêt qui partage des caractéristiques, fondées sur plusieurs motifs protégés ou non par le Code, peut aider un organisme à comprendre le comportement, les perceptions, les valeurs, la composition démographique ainsi que d’autres points d’intérêt. D’une façon générale, la collecte de données qui reflètent plus d’un motif protégé ou non par le Code permet d’obtenir des renseignements détaillés et nuancés et une analyse complexe.

–      De quels endroits géographiques les données seront-elles recueillies ?

Certaines initiatives de collecte de données exigent que celles-ci soient recueillies d’organismes de tailles variées, de groupes différents ou de collectivités situées dans différentes zones géographiques. Pour décider de quelles sources obtenir les données, il faut tenir compte de plusieurs facteurs, notamment au sujet de qui les données seront compilées et quel sera le groupe comparateur.

–      Comment recueillir les données ?

Il existe deux types de données généralement utilisés dans un contexte de recherche. Il s’agit des données qualitatives et quantitatives. Pour plus d’efficacité dans les résultats, il est conseillé d’utiliser ces deux approches qui, bien que distinctes, peuvent se recouper afin de produire des données pertinentes, des analyses détaillées et des résultats utiles.

Les données qualitatives :

·         En général, les données sont « qualitatives » si elles prennent la forme de mots, mais elles peuvent aussi inclure des renseignements sous une forme non numérique, comme des photos, des vidéos et des enregistrements sonores.

·         Les méthodes qualitatives visent à décrire un contexte particulier, un événement, des gens ou des relations spécifiques au sens large.

·         Méthodes courantes de recherche qualitative : observations, entrevues personnelles, groupes de réflexion et études de cas intensives.

Les données quantitatives :

·        En général, les données sont « quantitatives » si elles prennent la forme de chiffres.

·        Une approche quantitative peut être utilisée pour compter des événements ou les gens qui représentent un contexte particulier.

·        Outils communs de recherche quantitative : sondages, questionnaires et données statistiques.

·        Il est important de souligner que toutes les données quantitatives se fondent sur un jugement qualitatif. En d’autres termes, les chiffres ne peuvent pas être interprétés par eux-mêmes sans comprendre les présomptions sur lesquelles ils se fondent.

Ce qu’il faut retenir : Une approche méthodique permet en fonction des objectifs visés, de choisir un ensemble hétérogène de méthodes de collecte de données adéquat afin d’obtenir un résultat basé sur des données aussi bien quantitatives que qualitatives.

Les méthodes de collecte des données :

Il existe différents types de données qui formalisent les méthodes de collecte :

Les données préexistantes

Des données préexistantes ou officielles sont des renseignements qui ont déjà été documentés (par exemple des documents contenant des statistiques officielles).
Avantages potentiels :

·         Ces données sont efficientes. Elles évitent le temps, l’énergie, les dépenses et le dérangement qu’entraîne tout projet de collecte de données qui n’entre pas dans les activités habituelles de l’organisme.

Inconvénients potentiels :

·         Pour que ces données soient une source d’information utile, il faut que les organismes acceptent de recueillir les données dans le cadre de leurs activités habituelles de tenue des dossiers :

·         La fiabilité de ces données dépendra de la diligence et de l’exactitude des rapports remplis par les personnes chargées de recueillir les données.

Les données de sondage

La recherche par sondage est un domaine vaste qui englobe en général n’importe quelle stratégie de mesure qui exige de poser des questions à des répondants. Le sondage peut consister en un bref questionnaire à remplir ou en une entrevue individuelle détaillée.
Aux fins de la conception d’un sondage, il faut tenir compte des caractéristiques des répondants pour s’assurer que les questions sont pertinentes, claires, accessibles et faciles à comprendre. Il faut notamment se demander si les répondants savent lire, s’ils ont des difficultés linguistiques ou culturelles, s’ils sont atteints de certains handicaps ou non et s’ils peuvent être facilement atteints.

Avantages potentiels :

·         Ces données sont très utiles pour décrire les perceptions des particuliers interrogées.

Inconvénients potentiels :

·         La qualité et la fiabilité des données de sondage dépendent de facteurs comme le savoir-faire des personnes qui exécutent le sondage, la conception et la pertinence des questions, et la crédibilité des méthodes utilisées pour analyser et interpréter les résultats :

·         Les sondages ne fournissent pas toujours une mesure exacte de la façon dont les antécédents ou l’expérience d’une personne sont perçus par les autres

Les groupes de réflexion :

Dans les groupes de réflexion, l’interviewer anime la séance. Un groupe de personnes choisies sont rassemblées, on leur pose des questions, on les encourage à écouter les commentaires des autres et on enregistre leurs réponses. La même série de questions est posée à différents groupes, chacun étant constitué un peu différemment et à des fins diverses.

Les groupes de réflexion peuvent être animés par des professionnels, mais ce n’est pas toujours nécessaire. La décision de recourir aux services d’un animateur professionnel dépend des objectifs de l’étude faite, de la nature des questions posées, des compétences et de l’expérience du personnel participant au projet et du besoin de confidentialité ou d’anonymat.

Avantages potentiels :

·         Ces méthodes permettent de recueillir plusieurs récits dans le cadre d’une « entrevue »

·         Elles sont informatives, car le débat entre les participants enrichit les participants et le chercheur, ce qui permet d’approfondir la recherche à l’égard d’un sujet d’intérêt particulier.

Inconvénients potentiels :

·         Ces méthodes ne permettent pas aux participants d’exprimer complètement leurs opinions ou récits personnels, ou de poser les questions qui leur viennent spontanément à l’esprit, parce qu’ils doivent écouter les autres et tenir compte des autres.

Les entrevues

En règle générale, pendant les entrevues, une série de questions standard est posée à tous les répondants, individuellement, afin de pouvoir tirer des données recueillies des conclusions exactes sur les tendances et les lacunes. Les entrevues sont habituellement menées en personne, mais pour obtenir des résultats plus rapidement, il est possible de le faire par téléphone ou, selon les progrès de la technologie, par vidéoconférence ou autres.

Avantages potentiels :

·         Les entrevues permettent d’obtenir une perspective, une impression ou un récit détaillé et profond sur un sujet précis.

·         L’interviewer a en général la possibilité de poser des questions plus profondes que dans le cadre d’un groupe de réflexion.

Inconvénients potentiels :

·         Les entrevues personnelles recueillent une seule perspective ou un seul récit sur un sujet précis.

·         Le processus peut être long et exiger l’intervention de beaucoup de ressources.

Les données observées

Un personnel spécialement formé ou des spécialistes externes peuvent réunir des données en identifiant et en enregistrant les caractéristiques et les comportements des sujets de recherche par l’observation, soit au sein de l’organisme soit à l’extérieur de l’organisme. Les données observées peuvent englober de l’information enregistrée avec tous les sens, à savoir la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher.

Avantages potentiels :

·         Un observateur efficace peut présenter un point de vue objectif sur la situation et retirer des conclusions qui ne sont pas évidentes ou connues :

·         L’observation est relativement peu coûteuse selon certains facteurs, comme la taille du projet, ses objectifs, les ressources de l’organisme et la durée du projet.

Inconvénients potentiels :

·         Un observateur peut influencer le comportement des personnes observées (par exemple, elles pourraient chercher à mieux se comporter si elles se savent observées), ce qui déformera l’exactitude des résultats observés

·         L’observation peut causer du stress et de l’angoisse chez les personnes observées, plus que les autres méthodes de collecte de données. On peut minimiser ce stress et cette angoisse en utilisant des stratégies de communication efficaces pour informer les participants à l’avance de l’objet du projet, des mesures de confidentialité, de la durée du projet et d’autres renseignements importants :

·         Il n’est pas toujours aisé pour l’observateur de faire la différence, avec précision, entre certains groupes de personnes, en particulier lorsqu’une identité n’est pas évidente (religion, maladie mentale, orientation sexuelle). Un sondage demandant des renseignements auto-identificateurs serait plus efficace à cet égard.

Au regard de cette diversité de méthodes exposées, nous partageons avec vous un cas pratique sur les méthodes (autrement présentées) de collecte de données du CHU Rouen qui porte sur l’évaluation de l’impact de l’écoute musicale sur les patients atteints d’Alzheimer

Ce qu’il faut retenir : Chaque méthode utilisée pour collecter des informations présente aussi bien des avantages que des inconvénients. Il convient d’en tenir compte dans le choix des méthodes à utiliser.

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by Anne Marie

DOSSIER PATIENT INFORMATISE (DPI)

Après avoir abordé la question relative à la collecte des données à travers notre article, nous nous intéresserons dans cet article, au Dossier Patient Informatique. Avec l’avènement du digital, bon nombre d’informations relatives à l’état de santé des patients sont facilement classifiés et répertoriés grâce aux outils informatiques.

Définition et objectif du Dossier Patient Informatisé

Au début des années 2000, la gestion des informations liées à la prise en charge d’un patient a été profondément modifiée. Ces informations étaient auparavant conservées et présentées sous la forme d’un dossier médical papier et d’un dossier infirmier distinct. Mais grâce à la digitalisation dans le secteur de la santé et à ses nouveaux outils, les données du patient ont été rassemblées sous la forme d’un dossier patient informatisé.
Le déploiement d’un dossier patient informatisé reste un défi en soi puis qu’il inclut à la fois un changement des habitudes et une appropriation de nouveaux outils digitaux ; ce qui n’est pas toujours une tâche aisée. Malgré que les bénéfices attendus soient nombreux (accessibilité de l’information, diminution du risque d’erreur, amélioration de la qualité des soins et maîtrise des coûts), les difficultés techniques et les résistances liées à ce changement n’en sont pas des moindres : comment passer du support papier au support numérique en acquérant de nouvelles pratiques de l’informatique dans sa consultation ou lors de la visite médicale ?

Par définition et selon Wikipédia, « Le dossier patient informatisé est un dossier informatique rassemblant les données médicales de patients. Le terme désigne également un logiciel dans lequel les agents hospitaliers vont accéder aux informations contenues dans le dossier des patients »

Ce qu’il faut retenir : Le Dossier Patient informatisé a donc pour but d’améliorer la prise en charge des patients grâce aux échanges d’informations, à la transversalité et la continuité des parcours de soins d’une ville à une autre ou d’un établissement de santé à un autre avec l’appui des solutions digitales.

Le contenu du Dossier Patient Informatisé

Le dossier patient informatisé se doit de contenir l’ensemble de la documentation liée à la prise en charge du patient. Doivent s’y intégrer non seulement l’anamnèse et les antécédents du patient, son traitement habituel, ses allergies et habitudes de vie, ses données démographiques, son examen clinique d’entrée, mais aussi les résultats structurés d’analyses de laboratoire et les examens de radiologie, les notes de suite ainsi qu’une liste des problèmes actuels permettant de suivre l’évolution de la prise en charge. Le dossier patient doit contenir des informations administratives et des informations des professionnels de santé.

A propos des informations administratives, pour tout patient pris en charge dans un établissement de soins, l’administration hospitalière doit constituer un dossier administratif distinct du dossier des professionnels de santé. Du dossier administratif sont extraites l’identification du patient et les données sociodémographiques qui vont enrichir le dossier du patient. L’authenticité des informations administratives recueillies doit être garantie. Elles doivent être régulièrement tenues à jour (suivi de l’identité de l’état civil, de la couverture sociale, du statut matrimonial, des employeurs, etc.). Le certificat médical, à l’origine d’un arrêté d’hospitalisation d’office, est également considéré comme une information administrative.

Concernant les informations des professionnels de santé, le dossier du patient doit contenir l’ensemble des informations produites par les professionnels de santé qu’il s’agisse des médecins, des paramédicaux et d’autres professionnels tels que les psychologues ou les travailleurs sociaux. Il rassemble des informations de natures diverses :

– Des informations médicales antérieures à l’hospitalisation ou à la consultation actuelle (identité, anamnèse, allergies, antécédents, traitements, etc.) ;

– Des informations relatives à la personne et à ses habitudes de vie ;

– Des informations médicales produites au cours du séjour en établissement de santé (observations, comptes rendus d’examens, prescriptions, comptes rendus opératoires, anatomopathologie, feuilles de température, lettres de sortie, etc.) ;

– Des informations relatives aux soins paramédicaux dispensés par les infirmiers et les autres professionnels de santé.

Tout médecin hospitalier (docteur en médecine ou en chirurgie dentaire) est concerné par la tenue d’un dossier, appelé dossier médical, quelle que soit sa pratique et son statut. Il doit y consigner toutes ses observations, ses interventions et les hypothèses qu’il formule en conclusion. Les sages-femmes doivent également y porter la trace de leurs interventions, observations et traitements instaurés. De façon complémentaire au dossier médical, les professionnels paramédicaux (infirmiers, kinésithérapeutes, diététiciennes, orthophonistes, etc.) et les autres professionnels de santé constituent un dossier, appelé dossier de soins paramédical, contenant la trace de leurs observations et actions de soins, assurant la continuité des soins et permettant l’évaluation de leur qualité.

Tiré du Fascicule 1 Règlementation et recommandations : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2009-08/dossier_du_patient_-_fascicule_1_reglementation_et_recommandations_-_2003.pdf

Ce qu’il faut retenir : « Le dossier Patient Informatisé est une mémoire écrite des informations cliniques, biologiques, diagnostiques et thérapeutiques d’un malade, à la fois individuelle et collective, constamment mise à jour. »

Le Dossier Patient Informatisé ou encore Dossier Médical informatisé (DMI) : la législation

Dans le domaine de la santé, la mise en œuvre d’un dossier a été rendue obligatoire par le décret du 31 mars 1992 mais l’informatisation de ces données est encore loin d’être généralisée.

La loi n° 2002-303, du 4 mars 2002, relative aux droits des malades offre la possibilité, à toute personne qui en fait la demande, d’accéder à l’ensemble des informations concernant sa santé, que ces informations soient détenues par des professionnels ou des établissements de santé. Le patient a donc la possibilité d’accéder directement à son dossier médical. Il peut aussi choisir d’avoir accès à ces informations par l’intermédiaire d’un médecin qu’il désigne à cet effet. Le décret n° 2002-607 du 29 avril 2002 () relatif à l’accès aux informations personnelles détenues par les professionnels et les établissements de santé indique les différentes dispositions générales ainsi que celles propres aux établissements de santé.

Après un délai de réflexion de quarante-huit heures, le dossier médical doit être transmis par le médecin dans les huit jours qui suivent la demande, sauf si le dossier date de plus de cinq ans ou qu’il concerne des données psychiatriques, le délai pourrait alors être étendu à deux mois.

L’informatisation d’un dossier ne modifie en rien la réglementation qui s’applique aux données médicales qu’il contient. Une formalité déclarative supplémentaire doit seulement être accomplie auprès de la Commission nationale informatique et liberté avant la mise en route du programme utilisé pour gérer les dossiers médicaux informatisés.

Ce qu’il faut retenir : Un cadre bien réglementé, incluant le recours à la CNIL, entoure l’élaboration et la mise à disposition du Dossier Patient informatisé.

 

Utilité du Dossier Patient Informatisé

Le passage du dossier patient version papier à celle informatisée comporte plusieurs avantages à bien d’égards. En effet, le dossier patient informatisé permet de :

  • De faciliter la coordination des soins entre les différents professionnels de santé et donc de faciliter également l’interprétation qui en sera faite.
  • De faciliter l’exercice professionnel quotidien par la fourniture d’outils de classification permettant de retrouver les informations rapidement selon plusieurs critères : par nature des données (cliniques, biologiques, imagerie), par ordre chronologique, par nom, par âge, par lieu de domiciliation, par type d’affection ; d’où un précieux gain en temps
  • D’apporter une aide à la décision, à l’évaluation et aux études cliniques en permettant l’utilisation de protocoles de prise en charge prédéfinis établis à partir des référentiels de pratiques.
  • D’offrir la possibilité au patient d’accéder à son dossier où qu’il se trouve et en plusieurs langues.

Ce qu’il faut retenir : Le Dossier Patient informatisé est un outil précieux d’aide à la décision pour les professionnels de santé d’une part et d’autre part un excellent moyen de prise de connaissance pour le patient.

 

Dossier Médical Partagé (DMP) vs Dossier Patient Informatisé (DPI) : une différence ?

 

Le 6 novembre 2018, la ministre de la santé a annoncé la généralisation du dossier médical partagé (DMP) à 40 millions de personnes d’ici cinq ans. Par définition, le DMP est « un carnet de santé numérique qui conserve et sécurise vos informations de santé : traitements, résultats d’examens, allergies » Il vous permet de les partager avec les professionnels de santé de votre choix, qui en ont besoin pour vous soigner. Cf https://www.dmp.fr/patient/je-decouvre#Le-DMP-qu-est-ce-que-c-est

C’est un dossier confidentiel et sécurisé disponible en ligne que vous pouvez partager avec votre médecin et les professionnels de santé. C’est un dossier qui doit réunir certaines informations comme :

  • L’historique de vos soins (des 24 derniers mois)
  • Les antécédents médicaux
  • Les résultats d’examens
  • Les comptes rendus d’hospitalisation
  • Les coordonnées des proches à prévenir en cas d’urgence
  • Les directives anticipées pour votre fin de vie

Le DMP est particulièrement utile pour la prise en charge rapide du patient dans certaines cas comme lors d’un accident où dans les minutes qui suivent le médecin doit prendre une décision urgente sur le traitement à administrer ou les mesures à prendre.

Comme nous l’avons exposé plus haut et comme nous pouvons le constater, le DMP et le DPI ont le même objectif qui est de mettre à disposition les informations utiles de santé du patient afin de faciliter sa prise en charge. Il convient de notifier que le DMP vient faciliter l’accessibilité du dossier patient informatisé.

 

Ce qu’il faut retenir : Le DMP améliore la disponibilité du dossier médical et serait donc une forme de DPI avec un focus sur le partage.

 

Les problématiques du Dossier Patient Informatisé

Malgré les multiples avantages liés au dossier patient informatisé, l’Ordre des médecins au travers de sa Commission Informatique et Technologies Nouvelles a soulevé un certain nombre de points en rapport avec la gestion électronique des données médicales :

  • La gestion des flux entre médecins et patients et entre organismes et patients devra être sécurisé pour une gestion satisfaisante en toute confidentialité.
  • A l’examen du contenu d’un dossier, il apparaît que le dossier médical unique est une utopie. Des praticiens se mettant d’accord à priori sur le mode de gestion d’un dossier et se servant des nouvelles technologies, au sein d’un réseau ou de l’hôpital, semblent être la solution logique.
  • Une interopérabilité logistique et politique doit exister entre la gestion des données médicales à l’hôpital et celle des données médicales en ambulatoire.
  • Les données médicales des dossiers en ligne sur Internet devront être gérées par des « infomédiaires » en toute protection de la confidentialité et en toute sécurité.
  • La nationalisation du dossier informatisé c’est à dire la gestion des données médicales par une association ou un groupement d’intérêt public indépendant n’est pas une bonne solution dans la mesure où la centralisation en un même lieu offre des opportunités aux hackers. Les infomédiaires, c’est à dire les personnes morales chargées du stockage des données, paraissent donc les plus aptes technologiquement à gérer de façon satisfaisante les données médicales.
  • Par similitude avec le projet de loi sur la signature électronique, il conviendrait en rapport avec les recommandations de la CNIL que soit définie une chaîne d’intervention précisant :
    – comment doivent être établis les référentiels,
    – comment doivent être produits les certificats attestant que des gestionnaires privés de données médicales le font selon des conditions satisfaisantes pour la protection des libertés fondamentales individuelles.
  • Plutôt que de vouloir organiser complètement la gestion du dossier médical, il semblerait opportun que les pouvoirs publics s’attachent uniquement à faire respecter les droits du patient dans le domaine du dossier médical informatisé : droit à l’information, droit à l’opposition, droit à l’accès direct, droit de rectification, enfin droit à la sécurité.
  • Le patient ne doit pas pâtir du temps consacré par le médecin à l’établissement du dossier : la normalisation des données médicales revient à des praticiens dont c’est le métier de le faire et non pas aux praticiens traitants.
  • La technologie doit permettre de communiquer entre professionnels utilisant des langages différents et non de normaliser à tout prix. Des procédés de normalisation doivent voir le jour mais la gestion de l’énorme masse de données médicales ne doit pas entrer, en totalité, dans un cadre préétabli de dossier médical. Propos tirés de https://www.caducee.net/DossierSpecialises/systeme-information-sante/dmi.asp

Ce qu’il faut retenir : La pertinence de l’utilisation du dossier patient informatisé en milieu médical n’est plus à prouver mais les problématiques qui y sont liées, méritent une attention particulière afin d’en garantir la sécurité dans l’intérêt du patient.

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